GITEGA, 16 nov (ABP) – L’Assistant du ministre, de l’Environnement, de l’Agriculture et de l’Elevage, M. Emmanuel Ndorimana, a recommandé aux responsables de l’administration territoriale et à ceux de son ministère, de travailler main dans la main pour redynamiser la relance de la caféiculture au Burundi. C’était au moment où il procédait au lancement officiel des activités de la campagne de pulvérisation, fertilisation et mise en place des plants de caféiers, sur la colline de Cishwa, dans la zone Mutoyi, en commune Bugendana, dans la province Gitega (centre du pays).
Ces activités ont vu la présence du gouverneur de la province de Gitega, M. Venant Manirambona, du directeur général de l’Office de Développement du Café, ODECA, des administrateurs communaux de cette entité territoriale, de tous les directeurs provinciaux et cadres dudit ministère ainsi que la population de la zone Mutoyi et ses environs.
Elles ont débuté par la démonstration des techniques de pulvérisation, de fertilisation et de mise en place des plants de caféiers. Tour à tour, dans leurs allocutions, le gouverneur de province et l’assistant du ministre ont été, on ne peut plus clair sur l’importance du café. Aux caféiculteurs, ont-ils expliqué, celui-ci contribue substantiellement dans le relèvement de leurs niveaux de vie. Après la vente du café, les caféiculteurs se procurent des biens de valeurs dont les biens meubles et immeubles, un moyen de déplacement et des habits, le paiement aisé de la scolarité de leurs progénitures de même que les soins de santé des membres de la famille.
Au pays, ont-ils expliqué, le café est la première source de l’économie nationale. Comme culture d’exportation, il génère des devises dont le pays s’en sert pour s’approvisionner en biens d’importations tels que les biens d’équipements, les médicaments et les intrants agro-pastoraux, … Partant de cela, les deux ont interpellé les agronomes et les agriculteurs de s’impliquer activement pour relancer de la production de cette culture d’une grande notoriété dans l’économie du Burundi.
L’Assistant du ministre a haussé le ton pour décourager les opérateurs économiques animés de mauvaise foi, qui n’ont pas bien payé les caféiculteurs, ce qui a été la source du relâchement de la population dans la pratique de la caféiculture, a-t-il déploré.
Ainsi, il leur a fait un clin d’œil d’en découdre avec ce comportement mesquin pour ne pas s’exposer aux sanctions.
Par ailleurs, l’Assistant du ministre a fait savoir que le gouvernement s’est assigné l’objectif d’implanter le café sur une superficie de 120ha. Ainsi, il a interpelé les intervenants dans l’agriculture de s’aligner derrière cet objectif.