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Vulgarisation de la technologie des latrines écologique par la Croix Rouge Burundi

ByAdministrateur

Jan 17, 2024

CIBITOKE, 15 jan (ABP) – Dans son programme de direction générale de développement (DGD) et son plan d’action 2022-2026, sous le thème « Renforcement de la résilience des communautés face aux risques sanitaires », la Croix Rouge du Burundi (CRB), est en train de vulgariser une nouvelle technologie des latrines écologiques (AKASUGA), en province Cibitoke.

Selon le coordinateur de terrain de ce projet, Frédéric Bigirimana, trois communes sur six sont bénéficiaires dudit programme, dont Rugombo, Buganda et Murwi, sur toutes les 56 collines que comptent les trois communes. Ce responsable  à l’ABP qu’ils ont  ciblé dix ménages par collines, ce qui fait 560 ménages, c’est-à-dire 560 latrines écologiques AKASUGA, en cours de construction.

Pour arriver à l’objectif et aux bons résultats, 56 volontaires animateurs ont été aussi formés sur l’approche PHAST (Hygiène et Assainissement), la bonne utilisation et le rôle de ces latrines, dans l’objectif de sensibiliser les 560 ménages bénéficiaires, qui en leur tour doivent sensibiliser les ménages voisins.

Ainsi, l’utilisation des latrines écologiques, à part sa promotion de l’hygiène et de l’assainissement des ménages, permet d’avoir du fumier organique et d’augmenter la production agricole. En effet, les latrines écologiques sont conçues avec un système direct de collecte à double fosses séparées pour récupérer les fèces. L’une est utilisée au moment où l’autre est fermée, a-t-il indiqué. Lorsqu’une fosse en cours d’utilisation est pleine, on la ferme pendant une période allant de trois à huit mois, selon la température du milieu, afin de récupérer les fèces carbonisées. Quant aux urines, elles sont directement collectées dans un bac conçu pour la récupérer, et il doit y avoir des bidons de puisage et des bacs de stockage. Après la récupération, il faut la stocker en bac fermé pendant deux à trois semaines, pour réduire la teneur en azote. Ce fonctionnement évite l’utilisation de l’eau, selon des sources bien informées.

Après chaque utilisation, il faut ajouter la cendre pour réduire la teneur en agents pathogènes, a-t-il dit, ajoutant que l’urine, est, par après, utilisés comme engrais chimiques utilisables pour fertilisation du sol. Elle remplace ainsi les fertilisants organo-minéraux  qui coutent cher  par rapport au pouvoir d’achat de la communauté, a-t-il martelé.