• dim. Nov 24th, 2024

ABP - Agence Burundaise de Presse

Grenier de l'information au Burundi

Lancement officiel du projet  » Kaze Twiyunge », période 2023-2027

ByAdministrateur

Fév 19, 2024
                                                                                   Photo de famille des participants

BUJUMBURA, 15 fév (ABP) – Le ministère de l’Intérieur, du Développement communautaire et de la Sécurité publique a procédé jeudi le 15 février 2024, à Bujumbura, au lancement officiel du projet « Kaze Twiyunge « , réponse intégrée pour favoriser la protection et la résilience des rapatriés au Burundi, période 2023-2027.

                                               Le chef de file du consortium et Directeur d’IRC au Burundi, M. Valentin Lubunga

Cette action est financée par l’Union européenne (UE) et sera exécutée par le consortium Comité international de secours (IRC) et d’autres partenaires dans les communes de sept provinces du Burundi, à savoir Cibitoke, Makamba, Rutana, Ruyigi, Cankuzo, Muyinga et Kirundo.

                                                  L’ambassadrice de l’UE au Burundi, Mme Elisabetta Pietrobon

Dans son allocution de circonstance, le Secrétaire permanent chargé des questions de sécurité  au ministère ayant le Développement communautaire dans ses attributions, le Lt Général André Ndayambaje a, au nom du gouvernement, remercié l’ambassade de l’UE pour ses appuis multiformes accordés au Burundi dans le but d’assurer le bien-être de sa population, en garantissant l’accès équitable aux services sociaux de base. Ce projet, a-t-il poursuivi, vient pour concrétiser l’action de l’UE face aux besoins en matière d’accueil, de réinstallation et de de réintégration des rapatriés au Burundi.

Le gouvernement du Burundi a fait une priorité le rapatriement de ses fils et filles se trouvant dans les pays d’asile, ainsi que le renforcement des capacités de leur réintégration, a précisé Lt Général Ndayambaje, signalant que depuis 2017 jusqu’au 12 février 2024, le Burundi a déjà accueilli plus de 268.000 rapatriés facilités.

Selon le chef de file du consortium et Directeur d’IRC au Burundi, M. Valentin Lubunga, cette cérémonie de lancement est l’occasion pour le projet  » Kaze Twiyunge » de présenter ses objectifs et aussi de renforcer les synergies entre les différents acteurs impliqués sur la thématique de protection, cohésion et résilience des rapatriés au Burundi. Ce projet, a-t-il souligné, s’inscrit dans une logique de complémentarité et de synergie dans le cadre du projet régional de l’UE ainsi que d’autres initiatives humanitaires et de développement dans les pays d’asile (Ouganda, République démocratique du Congo et Tanzanie) et au Burundi .

L’ambassadrice de l’UE au Burundi, Mme Elisabetta Pietrobon, a indiqué que la gestion des migrations et des déplacements forcés constitue un domaine d’engagement clé pour l’UE. Le focus de l’UE est de contribuer à promouvoir la stabilité et la paix dans la région, notamment avec les concepts de passer des conflits à la confiance, a-t-elle fait savoir, déclarant que le projet « Kaze Twiyunge » a été conçu à la réponse du rappel lancé par le président de la République aux  Burundais en exil de rentrer pour contribuer au développement de leur pays. Mme Pietrobon n’a pas manqué de souligner que ce projet est en ligne avec les priorités du Plan national de développement (PND) du Burundi.

Lors sa présentation, M. Clément Niyonsaba, le  coordinateur du projet « Kaze Twiyunge » a indiqué que pour promouvoir la réintégration des rapatriés burundais dans la zone de retour, il faut faciliter l’accès aux services de protection et d’assistance légale pour les rapatriés et la communauté dans les zones de retour. Il a aussi  cité le  renfoncement de la résilience des communautés d’accueil  au Burundi et le processus de réintégration dans la communauté ciblée. Ce projet va s’articuler sur trois axes, dont la cohésion sociale, la résilience et la protection des rapatriés au Burundi, a-t-il informé, signalant que le budget de « Kaze Twiyunge » est de 17.278.447 €,  soit 15.500.000 € financé par l’UE et 1.778.447 € financé par les ONGs.