BUJUMBURA, 17 fév. (ABP) – Le ministre des Finances, du Budget et de la Planification économique, M. Audace Niyonzima a procédé, vendredi le 16 Février 2024, à l’hémicycle de Kigobe, à la présentation du rapport annuel d’exécution du Budget de l’État 2022/2023 et à la présentation du rapport d’exécution du Budget de l’État pour le premier trimestre, exercice 2023/2024
S’agissant de la présentation du rapport annuel d’exécution du Budget 2022/2023, M. Audace Niyonzima a fait savoir qu’au niveau global, sur 1769,13 milliards de BIF prévus pour l’exercice 2022/2023, 1.654 milliards de BIF ont été collectés, soit 93,5%.
Concernant les recettes fiscales, sur une prévision 1.562.991.570.391 BIF, un montant de 1.342.940.477.743 BIF a été recouvré, soit un taux de réalisation de 85,9%. Pour les recettes non fiscales, sur une prévision de 206.175.553.269 BIF, un montant de 311.668.313.039 BIF a été recouvré, soit un taux de réalisation de 151,2%.
En ce qui est du rapport d’exécution du Budget de l’État pour le premier trimestre ,exercice 2023-2024, le ministre Niyonzima a indiqué que le niveau de réalisation global des recettes à la fin du premier trimestre est de 461.04 milliards de BIF sur 479.25 milliards de BIF prévu , pour le premier trimestre , soit un taux de 96.2%.
S’agissant des recettes fiscales, le ministre Niyonzima a indiqué que le niveau de réalisation à la fin du premier trimestre est de 389.232.814.494 BIF sur une prévision 380.448.772.138BIF, soit un taux de 102.3%, soulignant que les recettes fiscales ont connu une augmentation de 21.7% par rapport au premier trimestre de l’exercice 2022/2023.
De manière générale, a-t-il poursuivi, le niveau d’exécution des dépenses de l’État est de 48,9% par rapport aux dépenses prévues pour le premier trimestre. Ce taux moyen d’exécution budgétaire s’explique par la réalisation de 88,7% pour les salaires et traitement, 19,6% pour les biens et services, 24% pour les transferts et 38,4 % sur les investissements sur ressources intérieures.
Lors de la séance des questions, les députés se sont penchés sur la diminution des exonérations au cours du premier trimestre 2023/2024 par rapport à celles du premier trimestre 2022/2023 ainsi que celles accordées aux investisseurs qui ont diminué jusqu’ à 30%.
Le ministre Niyonzima a indiqué que la diminution exonération s’explique par le fait que le nombre d’investisseurs a diminué au cours de la période du premier trimestre 2023/2024 comparativement à la période de 2022/2023. Par ailleurs, a-t-il ajouté, cette diminution s’explique également par la mise en œuvre des mesures restrictives d’octroi des exonérations par la loi budgétaire 2023-2024.