GITEGA, 8 mars (ABP) – La ministre du commerce, du transport, de l’industrie et du tourisme, Mme Marie-Chantal Nijimbere, a recommandé aux opérateurs économiques privés de s’investir activement dans les secteurs productifs pour viser les exportations. C’était au cours d’une rencontre qu’elle a organisée jeudi, le 7 mars 2024, à l’intention des commerçants, des détenteurs des bars et restaurants et des hôteliers de la province de Gitega (centre du pays), a-t-on constaté sur place.
Mme Nijimbere a fait remarquer que le pays compte énormément sur le secteur des opérateurs économiques pour faire un saut remarquable dans sa vision d’un Burundi émergent en 2024 et développé en 2060.
Toutefois, elle les exhortées à travailler dans le respect des prescrits du bureau burundais de normalisation (BBN). Cette structure a la mission de contrôler la qualité des produits fabriqués tant localement qu’importés, a rappelé la ministre Nijimbere. Les contrevenants à cette injonction s’exposeront aux sanctions, a-t-elle martelé.
La ministre faisait allusion aux fabricants des boissons alcoolisées alors qu’ils disposent des licences d’exploitation pour la production des jus.
Au chapitre des échanges, les participants à la réunion ont recommandé au BBN d’affecter des unités dans toutes les entreprises de production pour bien surveiller la qualité des produits. A titre d’exemple, ils ont cité le cas des fers à béton, des tôles et des tubes métalliques qui sont produits dans des usines de Bujumbura qui méritent une attention particulière. Ainsi, ils ont exprimé des inquiétudes quant à la durabilité des infrastructures construite en hauteur à l’aide des matériaux de construction de qualité douteuse.
Les responsables des entreprises de production ont également soulevé la pénurie de certains produits de première nécessité, notamment les boissons produites à la BRARUDI, le ciment et le sucre.
En réponse à ces préoccupations, la ministre Nijimbere a rétorqué que cela résulte pour la plupart des cas de la mauvaise distribution de ces produits. Ainsi, elle a demandé aux membres des comités en charge du commerce de Gitega de s’impliquer activement mettre fin à ces pénuries.
S’agissant des commerçants auxquels l’on a retiré le droit d’acquéreurs des stands au marché central de Gitega, la ministre Nijimbere a été on ne peut plus claire. « Ces commerçants ont commis une erreur en faisant louer ces stands. Ils n’en avaient pas le droit du fait que l’Etat les leur avait donnés pour usage commercial exclusivement », a précisé la ministre.