• jeu. Sep 19th, 2024

ABP - Agence Burundaise de Presse

Grenier de l'information au Burundi

Célébration de la journée internationale de l’Ozone

ByAdministrateur

Sep 18, 2024

BUJUMBURA, 17 sept (ABP) – Le ministère de l’Environnement, de  l’Agriculture et de l’Elevage à travers l’Office burundais pour la Protection de l’Environnement (OBPE) a organisé lundi, le 16 septembre 2024, un atelier technique sur la chaîne de froid à l’ occasion de la journée internationale de l’Ozone, édition 2024, sous le thème  » Restaurer la couche d’ozone et réduire le changement chimique ».

Au nom du directeur général de l’OBPE, la directrice de l’Environnement  à l’OBPE, Mme Renilde Ndayishimiye a, d’abord rappelé que le Burundi se joint à d’autres nations du monde entier pour célébrer la journée internationale dédiée à la protection de la couche d’Ozone.

Cette journée a été instituée en 1994  par l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies (ONU) pour commémorer la signature d’un accord historique qui est « le protocole de Montréal « relatif à l’élimination des substances qui appauvrissent la couche d’Ozone, et, est célébrée chaque année en date du 16 septembre.

Selon Mme Ndayishimiye, le protocole de Montréal a uni le monde pour éliminer progressivement les substances qui appauvrissent la couche d’Ozone. En cette journée mondiale de l’Ozone « nous célébrons également son action climatique », a-t-elle indiqué.

Elle a, à  cet effet, signalé que l’élimination progressive des substances appauvrissant la couche d’Ozone s’est  avérée être un outil puissant d’action climatique qui a contribué à ralentir le  réchauffement climatique, par exemple en reportant de 15 ans le premier été arctique sans glace.

Photo de famille des participants

« Le Protocole de Montréal relatif à des substances qui appauvrissent la couche d’ozone a été conçu pour réduire la production et la consommation des substances nocives à la couche d’ozone en réduisant leur quantité dans l’atmosphère. », a-t-elle souligné, ajoutant que ce Protocole est structuré autour de plusieurs groupes de substances chimiques appauvrissant la couche d’ozone. Ces groupes sont classés par famille chimique et énumérés dans les annexes au texte du Protocole. Le texte requiert le contrôle de près de 100 produits chimiques dans plusieurs catégories. Pour chaque groupe, le traité fixe un calendrier d’élimination progressive de la production et de la consommation des substances concernées.

Grace à l’amendement de Kigali, a indiqué Mme Ndayishimiye, l’action climatique est encore accélérée. Les pays s’engagent à réduire progressivement la production et la consommation d’hydrofluorocarbures (HFC), de puissants gaz à effet de serre qui ont remplacé les substances appauvrissant la couche d’ozone dans divers secteurs. Si l’amendement est pleinement mis en œuvre, un réchauffement pouvant atteindre 0.5 degré  pourrait être évité d’ici 2100, ajoutant  que les équipements de refroidissement représentent aujourd’hui 20% de la consommation totale d’électricité et devraient plus que doubler d’ici 2050.

La mise en œuvre de l’amendement de Kigali ainsi que le passage à des équipements de refroidissements économes en énergie pourraient potentiellement doubler ces gains. Près de 80 pourcent  des parties ont ratifié l’amendement de Kigali, notamment les USA, la Chine et l’INDE, tous grands producteurs ou consommateurs de HFC, d’ après Mme Ndayishimiye. Les pays développés ont commencé à éliminer progressivement les HFC en 2019 et de nombreux pays en développement ont commencé cette année.

Par ailleurs, Mme Ndayishimiye a expliqué que la chaine de froid constitue un levier indispensable pour le développement durable.

Cette chaîne de froid permet la réduction des pertes des denrées alimentaires périssables et assurer une meilleure alimentation des populations du globe, génère des emplois et incite les investissements importants dans ces secteurs vus les besoins en équipement de réfrigération.

D’après elle, le Burundi devrait donner une priorité au secteur de la chaîne de froid afin d’assurer l’autosuffisance alimentaire de la population et créer des emplois dans les secteurs de l’agriculture, élevage et industrie de transformation ainsi que d’autres secteurs liées à la technologie de réfrigération.

Elle a déclaré que cet atelier vise à l’adoption des meilleures technologies dans la chaîne du froid en vue d’atteindre la vision du Burundi « Pays émergent en 2040 et développé en 2060″.

Avec la synergie des actions » nous parviendrons à protéger la santé humaine, les économies et nos écosystèmes », a-t-elle expliqué.

Elle a saisi de cette opportunité pour appeler  tous les participants d’adopter les nouvelles technologies qui ne  contribuent pas à la destruction de la couche d’Ozone et au réchauffement planétaire.