BUJUMBURA, 20 sept (ABP) – Le ministre des Affaires étrangères et de la coopération au développement, Albert Shingiro, l’ambassadeur de l’Inde au Burundi avec résidence à Kampala, Upender Singh Rawat, la coordinatrice résidente du système des Nations unies au Burundi, Violet Kakyomya et le représentant résident du Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP), Judicaël Elidge ont conjointement signé, jeudi le 19 septembre 2024, un accord sur le projet de renforcement des capacités entrepreneuriales des jeunes burundais, financé par l’Inde et mis en œuvre par le FNUAP.
Le ministre en charge des Affaires étrangères a indiqué que ce projet financé par l’Inde à hauteur de 1,200 millions de dollars américains USD à travers l’Organisation des Nations unies (ONU) est un fruit issu du dialogue qui a eu lieu entre le Burundi, l’Inde via sa représentation au Burundi et le système des Nations unies au Burundi en vue d’appuyer la jeunesse burundaise dans la réalisation des projets bancables ainsi que dans la recherche et l’écoute des informations en rapport avec le développement.
Ce diplomate burundais a précisé que ce projet qui s’inscrit dans le cadre de promouvoir l’autonomisation des jeunes, sera exécuté dans 30 communes des provinces du pays dont Bujumbura (4 communes), Cankuzo (5 communes), Gitega (6 communes), Makamba (6 communes) et Bujumbura mairie (3 communes), mais qu’il est prévu un dialogue entre les parties prenantes dans le cadre de s’aligner à la loi sur le nouveau découpage administratif.
Le représentant résident du FNUAP au Burundi Judicaël Elidge a, quant à lui, souligné que ce projet est hautement important pour le Burundi du fait que le gouvernement burundais ne cesse de démontrer que la jeunesse burundaise qui constitue à peu près 2/3 de sa population reste au cœur de son programme. « Sans cette jeunesse, on ne peut pas parvenir à atteindre les résultats escomptés de la vision : Burundi, pays émergent en 2040 et pays développé en 2060, » a-t-il martelé.
Selon Judicaël Elidge, l’entrepreneuriat et l’autonomisation des jeunes revêtent un caractère important, mais il faut que ces jeunes entrepreneurs soient en bonne santé, des jeunes qui contribuent à capitaliser la paix hautement acquise par le Burundi et à la promotion des valeurs culturelles essentielles du pays.
Il a rassuré que sous le leadership de la coordinatrice résidente du système des Nations unies au Burundi et du gouvernement burundais, le FNUAP va travailler avec les entités décentralisées et déconcentrées dans ces différentes communes pour s’assurer qu’il permet à plus de 1500 jeunes burundais ainsi que leurs communautés, de profiter de cette approche intégrée.
Il a, enfin, remercié le gouvernement de l’Inde qui a consenti à favoriser ce financement en faveur des jeunes burundais.