Ngozi, 15 nov (ABP) – Les responsables agro-pastoraux de Ngozi exhortent les riziculteurs à commencer à préparer la campagne rizicole 2024- 2025.
Selon le Directeur du Bureau Provincial de l’Environnement, de l’Agriculture et de l’Élevage, Émile Kubwimana, le temps de préparation des germoirs pour le riz est déjà arrivé.
Dans les marais, depuis le 15 novembre, les riziculteurs peuvent commencer à mettre sur pied des bandes pour faire germer le riz afin de ne pas tarder le repiquage prévu début décembre.
Ainsi d’après ce responsable, la quasi-totalité des marais qui ont accueilli les cultures de la saison d’été sont presque prêts. Les cultures de maïs arrivent, sauf dans certaines localités, à maturité.
Là où ces plantes ne sont pas prêtes à être récoltées, a-t-il indiqué, ils peuvent encore attendre une ou deux semaines pour commencer les labours. M. Kubwimana demande aux encadreurs agricoles en l’occurrence les agronomes, les moniteurs agricoles et l’administration à la base, de procéder à la sensibilisation de la population pour la campagne rizicole.
Dans les marais, les infrastructures d’irrigation ont besoin de curage pour que l’eau puisse arriver sur toutes les parcelles rizicoles. Il faut donc se préparer car le labour doit se faire en même temps pour tous les riziculteurs surtout dans les blocs des marais aménagés.
Le repiquage, la fumure et la désinsectisation devront aussi se faire en même temps. Cela pour une politique d’intensification agricole ayant déjà fait ses preuves dans les années antérieures quant à la hausse de la production.
La province de Ngozi compte déjà parmi les plus productrices de riz surtout dans les marais de Nyacijima 1 et 2 à cheval entre les communes Ngozi et Gashikanwa, Namugoyi en communes Tangara et Kiremba, Nyamuswaga entre Tangara, Gashikanwa et Ruhororo et Narupfu dans la commune Marangara.
Ces marais ont été aménagés par les Projets PRODEFI et PRODEMA et sont actuellement capitalisés par les coopératives rizicoles après la clôture de ces programmes en 2021. Beaucoup de variétés y sont cultivées. Certaines se sont montrées même beaucoup plus rentables jusqu’ à atteindre 6 tonnes par hectare.