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L’importance capitale pour le développement du marché des capitaux

ByAdministrateur

Nov 24, 2024

BUJUMBURA, 22 nov. (ABP) – L’autorité de régulation du marché des capitaux du Burundi (ARMC) a organisé vendredi le 22 novembre 2024, un atelier de haut niveau à l’intention des décideurs politiques sur l’importance et l’évolution du processus de mise en place du marché des capitaux du Burundi.

Lors de l’ouverture de cet atelier, le secrétaire permanent en charge de la planification et de la coopération économique financière au sein du ministère des finances, Damas Bakuranimana a indiqué que le marché des capitaux efficace n’est pas seulement un moteur de la croissance économique. Il constitue également le socle sur lequel repose l’innovation, l’entrepreneuriat et le développement durable.

De plus, a-t-il ajouté, en favorisant la mobilisation de l’épargne et en dirigeant efficacement les capitaux vers des projets porteurs, le marché des capitaux stimule la création d’emplois et contribue à la stabilité macroéconomique du pays.

Selon lui, la mise en place d’un marché des capitaux ne se fait pas sans défis. Elle exige une vision à long terme et une capacité à s’adapter aux réalités d’un monde financier en perpétuelle mutation. En effet, la digitalisation, la transparence et la protection des investisseurs sont quelques-unes des priorités qui doivent guider l’action. Pour ce, on doit encourager l’éducation financière et sensibiliser la population à l’importance d’investissements informés et responsables, a-t-il signalé.

D’après lui, ce marché ne peut prospérer que s’il est bien encadré, surveillé, et s’il inspire confiance aux investisseurs, qu’ils soient nationaux ou internationaux. C’est ainsi qu’intervient l’ARMC dont la mission est de garantir l’équité, la transparence, et l’intégrité de toutes les transactions financières, a précisé Bakuranimana.

De ce fait, l’ARMC a pour rôle de superviser les acteurs du marché, de réglementer les activités boursières, et d’autres intermédiaires afin de protéger les investisseurs et d’assurer un environnement propice aux affaires. En veillant au respect des normes, a-t-il indiqué, elle contribue à renforcer la confiance des investisseurs et à prévenir toute dérive qui pourrait fragiliser l’économie du Burundi.

D’après lui, l’ARMC met en place des mécanismes de financement participatif et d’investissements collectifs qui permettront ainsi d’atteindre la vision d’un Burundi pays émergent en 2040 et développé en 2060.

Pour lui, cet atelier va offrir une plateforme idéale pour échanger des idées, identifier les meilleures pratiques et formuler des stratégies concrètes pour la mise en œuvre d’un marché des capitaux efficient, transparent et efficace.

Bakuranimana a indiqué qu’il s’observe des défis majeurs notamment ceux de susciter la confiance des investisseurs internationaux dans le marché des capitaux. Pour ce, on doit garantir que les règles soient claires, que la transparence soit de mise, et que tous les acteurs se sentent protégés et respectés, a indiqué Bakuranimana. La mise en place d’un cadre législatif rigoureux, selon lui, sera leur première priorité.

En effet, même s’il s’observe des défis, des opportunités réelles existent aussi. Le développement d’un marché des capitaux dynamique permettra d’attirer des investissements, de soutenir l’innovation, et de créer des emplois. C’est une chance de moderniser l’économie et de faire du Burundi une place financière attractive dans la région, a-t-il mentionné.

Il a invité tous les régulateurs ainsi qu’acteurs de construire ensemble un cadre de régulation solide, flexible, capable de s’adapter aux défis d’un environnement financier en constante évolution.

De partager les informations, surtout d’intégrer dans l’ARMC dans leurs travaux quotidiens et de tirer profit des avantages qu’offre l’ARMC et à recourir aux mécanismes de financement de grands projets d’investissement qu’offre ce marché.