GITEGA, 26 nov (ABP) – Le ministère de l’Intérieur, du Développement communautaire et de la Sécurité publique, à travers sa plateforme nationale de prévention des risques et de gestion des catastrophes, en collaboration avec le Bureau du programme alimentaire mondial(PAM), organise à Gitega (capitale politique et centre du Burundi) du 25 au 30 novembre 2024, un atelier national d’échange sur la gestion de la salle de veille et centre opérationnel ainsi que la communication des risques et l’engagement communautaire.
Cette formation est en train d’être dispensée par trois experts venus du Madagascar.
A cette occasion, le Secrétaire Permanent au ministère en charge de l’Intérieur, M. Théophile Ndarufatiye a fait savoir que cette formation est dispensée aux acteurs locaux en vue de renforcer leurs capacités en matière de la communication et d’engagement communautaire, pour une gestion efficace des risques et des catastrophes, intégrée dans le cadre de l’initiative mondiale « Eerly Warming For All » (EW4All), visant à renforcer la résilience des communautés burundaises aux risques des catastrophes.
Le Secrétaire Permanent au ministère en charge de l’Intérieur a indiqué que la mise en place et l’opérationnalisation de cette salle de veille s’inscrit dans la vision de renforcer la résilience institutionnelle face aux défis multiples auxquels les communautés font face, sans oublier les renforcements des capacités des acteurs locaux en matière de la communication et l’engagement communautaire pour une gestion efficace des risques de catastrophe.
Selon M.Ndarufatiye, cette activité vient à point nommé, compte tenue de la récurrence des catastrophes dues au changement climatique, notamment les glissements de terrain de la localité de Kirasa, en commune Muhuta, la montée des eaux du lac Tanganyika, les inondations de Gatumba, etc qui ont occasionné des pertes en vies humaines, des biens de subsistance et des déplacements internes massifs.
Il n’a pas oublié de signaler que malgré les efforts du Gouvernement appuyé par ses partenaires à prendre en charge les victimes de ces différentes catastrophes, le chemin à parcourir reste encore immense. Il a saisi cette occasion pour lancer un appel à l’endroit des autres partenaires à s’impliquer davantage dans le secours des populations vulnérables.
Partant de cela, il a indiqué que la mise en place de cette salle de veille équipée et opérationnelle rentre dans le cadre de doter le pays des technologies modernes et des capacités analytiques avancées ce qui permettra d’améliorer la collecte et l’analyse des données en temps réel pour une prise de décisions éclairées et rapide. Cela va renforcer, par ailleurs, la communication et la coordination entre les différents services et institutions et assurer une gestion proactive des crises des risques soient naturelles, sécuritaires, technologiques, ou sociaux.
Cette salle de veille n’est pas seulement une infrastructure, mais elle symbolise une nouvelle manière de travailler basée sur l’anticipation, la réactivité et la transparence dans la gestion des risques de catastrophes, a-t-il ajouté.
Il a invité la structure nationale en charge de la gestion de catastrophes de s’approprier convenablement cet outil si important, tout en travaillant en synergie avec les autres acteurs techniquement concernés et ainsi répondre sans délais aux attentes des citoyens Burundais.
Il a enfin réitéré l’engagement du gouvernement du Burundi à continuer d’œuvrer pour le renforcement des capacités institutionnelles et assurer une gestion efficace aux services de la population.