BUJUMBURA, 7 jan (ABP) – « Les activités entrepreneuriales contribuent à la lutte contre le chômage, » a indiqué Charles Habarugira, un jeune originaire de la province Makamba exerçant le commerce des denrées alimentaires au quartier Kiriri-Vugizo en mairie de Bujumbura. C’était au cours d’une interview qu’il a accordée à l’ABP lundi le 6 janvier 2025.
Habarugira a fait savoir qu’il s’est lancé dans le commerce des denrées alimentaires avant de terminer ses études universitaires. « Même si je touchais une modeste bourse d’études à l’université du Burundi, j’ai pu épargner une petite somme qui m’a aidé à me lancer dans ce commerce des denrées alimentaires tout en l’exerçant en parallèle avec mes études universitaires, » a-t-il révélé.
Il a, a par ailleurs, indiqué à l’ABP qu’avec ses six ans d’expérience dans le commerce du riz, des haricots, de la farine et de l’huile de palme, il a pu s’installer en mairie de Bujumbura. « Grâce à ce métier, j’ai pu acheter une parcelle dans laquelle j’ai construit ma propre maison. Maintenant, je me suis marié, » a-t- il témoigné.
Selon ce jeune entrepreneur, le commerce est devenu une activité courante pour nombreux jeunes. Il a, à cet effet, conseillé aux autres jeunes de s’impliquer dans des activités génératrices de revenus au lieu de garder les mains croisées.
Néanmoins, Habarugira a fait savoir qu’il a rencontré certains défis dans son métier. Il s’agit, entre autres, de l’insuffisance des clients suite à ses concurrents qui disposent de la grande quantité des denrées alimentaires, du manque des moyens pour transporter ses marchandises à son lieu de travail.
Habarugira appelle donc la jeunesse à se fixer les objectifs à atteindre, pour une mise en œuvre de la vision Burundi, pays émergent en 2040 et développé en 2060. Il encourage également les étudiants à entreprendre même pendant leurs cursus académiques car, a-t-il affirmé, il est possible de commencer avec un capital modeste pour s’auto développer.