BUJUMBURA, 7 fév (ABP) – Les jeunes artistes s’attèlent aux travaux de développement par les activités génératrices de revenus, a indiqué Jean d’Arc Niyongabo, président directeur artistique de l’association sans but lucratif (ASBL) dénommée Abasamandari, œuvrant au secteur artistique au palais des arts en mairie de Bujumbura, lors d’une interview accordée à l’ABP.
Niyongabo a fait savoir que pas mal de jeunes souffrent de la pauvreté après leurs études, malgré leurs talents qui peuvent les aider à entreprendre. A titre d’exemple, certains d’entre eux ont étudié des sections et facultés répondant aux services qui existent actuellement. De ce fait, Niyongabo et ses collaborateurs diplômés dans le département de Langue et Littérature Anglaises, option Performing Arts (Promotion 2021) ont décidé de s’auto développer, à travers la fabrication des produits artistiques valorisant la culture Burundaise.
« A partir de 2021, nous avons pu produire plus de 15 pièces de théâtres, des courtes vidéos et d’autres articles sculpturaux pouvant exciter beaucoup de personnes. Cela a entraîné une évolution de l’association en moyens financiers », a-t-il révélé. M Niyongabo a précisé qu’il y a les jeunes talentueux travaillant assidûment pour qu’ils reçoivent de moyens pouvant répondre à la quasi-totalité de leurs besoins.
Néanmoins, il déplore le manque de matériaux de production ainsi que la formation en matière artistique ce qui traîne la concrétisation de la vision 2040-2060, d’où il demande au gouvernement de promouvoir le secteur artistique en intégrant la formation des artistes dans les priorités du gouvernement pour le développement du pays.