NTAHANGWA, 13 sept (ABP) – La construction de logements sociaux pourrait être une solution à la hausse incessante des loyers. C’est ce qu’a déclaré Epimack Buterere Nikobitungwa, chargé de communication et de marketing au sein du groupe BMBC (Building and Multi-business Company), lors d’une interview accordée à l’ABP le vendredi 12 septembre 2025.
Nikobitungwa raconte que l’entreprise, créée en 2012, est devenue un groupe de onze sociétés indépendantes, œuvrant dans divers secteurs tels que la construction, le transport, et d’autres domaines.
Il explique que le projet de logements sociaux a été lancé en 2020 pour répondre aux difficultés de logement, notamment la cherté des terrains, le manque de moyens pour construire et la complexité d’obtenir les autorisations et titres fonciers.
Nikobitungwa précise que quatre grands projets de sites modernes sont actuellement en construction. Il s’agit notamment de Gahahe, Tenga, Miroir I et Miroir II. Ces sites couvrent un total de 20 hectares et sont évalués à environ 250 milliards de FBU. Ils comportent plus de 700 logements, ainsi que des routes, des magasins et des espaces de loisirs. Il ajoute que les logements sont de différentes catégories pour s’adapter aux moyens de chaque personne.

Par ailleurs, a-t-il précisé, ce secteur fait face à plusieurs difficultés, comme les coupures fréquentes d’électricité qui ralentissent les travaux, les délais de livraison des autorisations et autres documents nécessaires, et la pénurie de carburant.
Nikobitungwa lance un appel au gouvernement pour qu’il soutienne ces projets en facilitant l ‘octroi des terrains et en améliorant les services d’acquisition des documents de construction. Selon lui, cela permettrait d’achever les travaux à temps et de limiter la « procrastination » des ouvriers journaliers et salariés. De plus, une partie des matériaux de construction étant importée, il invite le gouvernement à alléger les taxes pour concrétiser la vision 2040-2060.
A noter que BMBC group collabore avec l’OBUHA et le ministère ayant les infrastructures dans ses attributions.