BUJUMBURA, 29 déc (ABP) – Le secrétaire permanent au ministère en charge de la communication, M Anicet Niyonkuru a ouvert mercredi le 29 décembre 2021, une table ronde relative à la facilitation de l’étudiant burundais à accéder facilement à l’internet, sous le thème « Pouvoir, l’internet au sein des universités », a constaté l’ABP sur place.
Dans son discours, M Niyonkuru a remercié le gouvernement du Burundi qui ne ménage aucun effort pour assurer l’accès universel aux TIC, et plus particulièrement dans le secteur de l’éducation.
Selon lui, le gouvernement du Burundi, en bon père de famille, est conscient que les technologies de l’information et de la communication, les TIC, sont un des leviers principaux du développement rapide et durable du pays et par conséquent au bien – être de la population.
- Niyonkuru a, en effet, précisé qu’au Burundi, les infrastructures large bande sur la quasi-totalité du territoire sont disponibles et l’usage de l’internet au Burundi ne cesse de croître de façon exponentielle.
Il a profité de cette occasion pour féliciter le gouvernement du Burundi pour l’internet de qualité dans la sous – région avec un coût très bas même si certains défis qui freinent la pénétration de l’internet persiste tel que le coût élevé des terminaux TIC par rapport au pouvoir d’achat des populations.
De plus, a-t-il ajouté, ce pouvoir d’achat des populations se répercute sur le pouvoir d’achat des étudiants burundais, car, émanant des mêmes populations.
S’agissant l’utilisation de l’internet à l’université, il a demandé aux étudiants d’utiliser les TIC pour faire leurs recherches via les moyens modernes, donc via les nouvelles technologies de l’information et de la communication.
Au cours de sa présentation, lr. Donatien Manirampa qui a exposé sur le thème » Pouvoir l’internet au sein des universités ». Il a revenu sur l’achat de la capacité d’internet, soulignant que la capacité internet utilisé au Burundi est importé de l’extérieur du pays. Les fournitures des capacités internet jusqu’à la frontière, est assurée par les fournisseurs étrangers notamment liquids Télécoms, TlCL, et Halotel.
Ces derniers signent des accords commerciaux avec les fals opérant au niveau national comme BBS, Vietel, Econet Leo, et Onatel, a-t-il affirmé.
Il n’a pas manqué de citer les défis liés au manque de l’internet à l’université. Il s’agit notamment de la culture des TIC peu développée chez les enseignants et les étudiants, l’accès aux terminaux TIC qui reste limité ainsi que le manque de renforcement des capacités matérielles.
Enfin, il leur a demandé d’investir davantage dans la formation des formateurs et de l’expertise en TIC, delaxer les terminaux TIC pour réduire les prix d’acquisition, et faire l’amélioration de la connectivité internet et d’encourager la production des contenus locaux.