BUJUMBURA, 30 déc (ABP) – Une femme enceinte devrait prendre un traitement préventif contre le paludisme, au cour de la consultation prénatale, dès le deuxième trimestre de sa grossesse, a-t-on appris mercredi, 29 décembre 2021, de Dr Déogratias Ntukamazina, gynécologue obstétricien au centre hospitalo-universitaire de Kamenge, lors d’une interview qu’il a accordée à la presse.
Dr Ntukamazina a fait savoir qu’une femme qui tombe enceinte, devient vulnérable à beaucoup de maladies, notamment le paludisme sous une forme grave en perdant la connaissance.
Il a fait savoir que récemment, dans notre pays, ils ont instauré un traitement préventif à la surfadoxine primetamine contre le paludisme chez une femme enceinte.
Au cours de la consultation prénatale, dès le deuxième trimestre de grossesse, une femme enceinte doit prendre trois comprimés prise unique, et prendre tous les trois doses, une dose après un mois, a-t-il expliqué.
Le spécialiste en gynécologie obstétrique a pu relever les effets d’une femme enceinte sur le paludisme, où il a signalé que c’est la pathologie sévère, qui peut entraîner une fausse couche, un accouchement prématuré, un avortement et même la femme enceinte peut tomber en coma.
Dr. Ntukamazina a aussi précisé que la femme enceinte dès le premier trimestre de sa grossesse, doit aller en consultation prénatale, pour son bienêtre et le bien-être du fœtus.
Il en outre a interpellé les personnels de santé, de bien recevoir ces femmes en consultation prénatale en leur expliquant, l’importance et l’utilité de ce traitement. Il n’a pas manqué aussi de donner conseil aux époux, qu’ils puissent accompagner et encourager leurs épouses dans la consultation prénatale.