BUJUMBURA, 26 juil (ABP) – Le ministère de la Communication, des Technologies de l’Information et des Médias, a procédé mardi le 26 juillet 2022 à Bujumbura, à la validation de la stratégie anti-corruption pour éradiquer la corruption et les malversations économiques et financières sous toutes leurs formes et à tous les niveaux en vue de bâtir un Burundi meilleur.
Dans son mot d’ouverture, l’assistant du ministre de la Communication, des Technologies de l’Information et des Médias, M. Thierry Kitamoya a indiqué que la corruption est un phénomène qui gangrène beaucoup de sociétés y compris le Burundi.
Pour ce, il a fait savoir que le gouvernement de la république du Burundi a mis en place une stratégie nationale de bonne gouvernance et de lutte contre la corruption, soulignant que le ministère ayant la communication dans ses attributions a pris les devants dans cette lutte pour éradiquer ce fléau.
M. Kitamoya a profité de cette occasion pour souligner que la corruption s’est amplifiée avec la crise sociopolitique qu’a connue le pays, ajoutant qu’elle est présente dans tous les services de l’administration publique où des pots-de-vin sont exigés à la population pour bénéficier des services essentiels.
Selon le plan national de développement (PND 2018-2027), il a signalé qu’en matière de lutte contre la corruption et des infractions connexes, le gouvernement burundais a mis en place un cadre légal et institutionnel de prévention et de répression des crimes économiques. Le ministère de la Communication, des Technologies de l’Information et des Medias s’est senti interpellé et a mis en place une commission chargée d’élaborer une stratégie de lutte contre la corruption afin de mettre en œuvre ce PND, a-t-il dit.
L’inspecteur général au sein dudit ministère, M. Fidèle Basaba qui a présenté la stratégie sectorielle de lutte contre la corruption, a fait remarquer que la corruption au sein de ce ministère est une réalité. Précisant que le plan stratégique de lutte contre la corruption vise à éradiquer toute forme de corruption en son sein.
Pour atteindre cet objectif, M. Basaba a signalé qu’on va s’atteler au renforcement du système de contrôle, la mise en place des services d’audit, organisation des séances de formation.
Il a également cité la mise en place de la bonne gouvernance et la transparence pour signifier. M. Basaba a aussi signalé la prévention, l’éducation et l’application de sanctions.