BUJUMBURA, 22 sept (ABP) – Le représentant légal de l’association Action de Lutte contre la Malaria (ALUMA-Burundi), M Albert Mbonerane a ouvert mardi le 20 septembre 2022, une réunion d’échanges des organisations intervenant en santé mentale. Leurs échanges sont centrés sur la sensibilisation communautaire, la prise en charge psychosociale et médicale, ainsi que le système de référencement et d’orientation enfin d’améliorer la mise en œuvre du projet d’intégration des soins de santé mentale dans le système de santé au Burundi dénommé « NI ABACU ».
Dans son discours, M. Mbonerane a précisé que l’association ALUMA intervient dans le volet communautaire, dans sa zone d’intervention de la marie de Bujumbura en trois communes. Il a souligné que l’objectif dudit projet est de sensibiliser la population burundaise sur l’importance de la bonne santé mentale, la recherche des soins ainsi que la lutte contre la discrimination et stigmatisation des malades mentaux.
De plus, a-t-il ajouté, le programme NI ABACU est un programme du ministère ayant la santé publique dans ses attributions en collaboration avec les associations de la société civile financées par la coopération Suisse au Burundi.
M. Mbonerane a signalé que le Burundi, à l’instar de nombreux autres pays récemment sortis des crises socio-politiques, fait face aux problèmes de la santé publique, tout en faisant remarquer qu’il y a plus de troubles mentaux qui se manifeste dans les différents tableaux de la vie.
En effet, a indiqué M. Mbonerane, la santé mentale reste le parent pauvre des interventions en santé que ce soit au niveau des centres de santé, des hôpitaux, au niveau communautaire ainsi qu’au niveau scolaire. C’est dans ce cadre qu’il interpelle la population burundaise à comprendre le traitement des malades mentaux au sein de la communauté comme les autres malades pour soutenir le programme NI ABACU.