GITEGA, 9 juil (ABP) – Le ministre du Commerce, du Transport, de l’Industrie et du Tourisme, Mme Capitoline Niyonizigiye, a lancé jeudi les activités du Centre de contrôle technique des véhicules et des motos à l’agence de l’Office de transport en commun (OTRACO) située au quartier Musinzira de la capitale politique de Gitega (centre du Burundi).
Ce lancement s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des recommandations du président de la République du Burundi, M. Evariste Ndayishimiye, qui avait donné l’ordre de commencer dans les meilleurs délais les activités de l’octroi du certificat de contrôle technique sécurisé pour améliorer l’accès des propriétaires des véhicules et motos à ce service technique. Ce centre vient ainsi pour répondre aux préoccupations de ces propriétaires qui, antérieurement, devaient parcourir de longs trajets pour se rendre dans la mairie de Bujumbura pour faire le contrôle technique.
Dans son mot d’accueil, le conseiller juridique du gouverneur de Gitega, M. Arthur Niyonsaba, a exprimé ses vifs remerciements au président de la République du Burundi et son Gouvernement qui ont tenu à ouvrir le Centre de contrôle technique en réponse aux souhaits de la population de décentralisation des services.
A son arrivée à l’agence de l’OTRACO de Gitega, le ministre en charge du Transport a visité les services du Centre de contrôle technique des véhicules et des motos dès la délivrance des formulaires sécurisés jusqu’à l’octroi du certificat de contrôle sécurisé.
Dans son discours d’ouverture, le ministre Niyonizigiye a adressé ses remerciements au chef de l’Etat du Burundi pour l’intérêt évident qu’il a réservé au démarrage des activités de ce Centre pour trouver des solutions aux inquiétudes exprimées par les propriétaires des véhicules qui devaient auparavant parcourir des longues distances pour accéder aux services de contrôle technique qui était centralisés à Bujumbura uniquement. Elle a ajouté que dans cet objectif de décentralisation de ce service, deux Centres de contrôle technique vont être ouverts prochainement dans les provinces de Ngozi (nord) et Bururi (sud-ouest).
Le résultat visé par le Gouvernement responsable et laborieux est de permettre aux propriétaires des véhicules l’économie du temps et des moyens dans la mesure où la sollicitation d’un seul service par plusieurs personnes suscite quelquefois des spéculations telles que le phénomène de corruption. Elle a saisi l’occasion pour demander au personnel de ce Centre de contrôle à s’acquitter de leurs prestations efficacement en se gardant de tout acte nuisible.
Le ministre en charge du transport a indiqué que le Gouvernement ne ménagera aucun effort pour assurer la sécurité routière. Ce qui permettra de réduire le nombre des cas de décès liés aux accidents routiers. Elle a appelé les autorités administratives à veiller au bon fonctionnement de ce centre. La circulation des véhicules et motos en bon état permettra d’améliorer la sécurité routière. Elle a convié les propriétaires et les usagers des véhicules et des motos à dénoncer tout ce qui tenterait de nuire au fonctionnement efficace de ce Centre de contrôle technique notamment des cas de corruption. Ils doivent à leur tour veiller au respect du code de la route.
Le représentant de l’Association des chauffeurs privés de Gitega, M. Pierre Claver Rugemintwaza, et le représentant de l’Association des motards du Burundi, M. Sylvestre Manirambona, ont exprimé leurs vifs remerciements au chef de l’Etat du Burundi et à son Gouvernement pour cette initiative louable d’ouvrir le Centre de contrôle technique qui offre des avantages aux propriétaires des véhicules notamment l’économie des moyens financiers qu’ils devaient dépenser pour se rendre à Bujumbura. Ils ont estimé aussi qu’ils auront les certificats de contrôle en temps opportuns sans devoir attendre longtemps.
Les membres de ces associations et le public présent ont acclamé l’ouverture de ce Centre de contrôle technique.