• mar. Avr 23rd, 2024

La coopérative UPESCO contribue dans le développement communautaire

ByAdministrateur

Juil 15, 2021

BUJUMBURA, 12 juil (ABP) – La coopérative UPESCO (Union des personnes socio- coopératives) a entrepris depuis 2015 un projet de pisciculture et riziculture afin de vaincre le chômage et contribuer dans le développement, a indiqué le vice-président du comité exécutif de l’UPESCO, M. Joram Niyonzima, lors d’une interview qu’il a accordée à l’ABP.

Niyonzima a fait savoir que cette coopérative a commencé ses activités comme une association avec 15 personnes, dont neuf hommes et six femmes, en entreprenant de petits travaux d’auto-développement.

Selon le vice-président du comité exécutif de l’UPESCO, cette association s’appelait au départ ACEC+ (Association de crédit, d’épargne, de commerce et autres), dont les membres cultivaient des légumes comme des amarantes, élevaient des poissons de type tilapia et faisait l’élevage des poules et des lapins. Les membres avaient droit à de petits crédits contractés mutuellement, sans intérêt, a indiqué M. Niyonzima, précisant toutefois que des crédits étaient aussi donnés à d’autres personnes non membres, mais remboursables avec intérêt.

Au départ, cette association fonctionnait grâce aux cotisations mensuelles de ses membres. Mais ces derniers ont résolu de contracter un crédit à la Banque d’investissement pour les jeunes (BIJE) pour le bon fonctionnement de leurs travaux.

Niyonzima a indiqué qu’en 2018, leur association a répondu à l’appel du gouvernement d’intégrer dans des coopératives. Il s’est ainsi rendu à l’API (Agence pour la promotion des investissements) pour chercher le NIF et le registre de commerce afin de former une coopérative, d’où la naissance de l’UPESCO, qui a vu l’intégration d’autres membres jusqu’à 32 personnes, dont 13 femmes et 19 hommes, pour le développement d’un travail communautaire avec un capital de trois millions deux cents francs. Selon ce chargé de comité exécutif de l’UPESCO, leur coopérative compte déjà 205 membres. Il s’agit des jeunes qui, dès 2020, se sont pris d’engouement des activités de cette coopérative et ont décidé d’y adhérer.

Cependant, l’UPESCO se heurte à certains défis. C’est notamment le manque de moyens financiers et de bailleurs. Par ailleurs, les membres utilisent beaucoup de moyens qui ne sont pas récupérés suite aux changements climatiques, a déploré M. Niyonzima.

Toutefois, l’UPESCO, qui a commencé avec un étang pour l’élevage des poissons, dispose actuellement de deux étangs avec 5.000 poissons, s’est-il réjoui, signalant qu’ils envisagent de faire l’extension pour construire un grand étang de 6.000 poissons. Par ailleurs, l’UPESCO, qui devait payer des loyers pour travailler, a pu acheter ses propres terrains.

L’UPESCO est implanté à Nyambuye, précisément à Gishingano, a indiqué M. Niyonzima, qui a lancé un appel à la population d’aimer le travail communautaire pour se développer et échanger des expériences.