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Les habitants de la province Bubanza appelés à donner leurs contributions dans la connaissance de la vérité sur le passé douloureux qu’a enduré le Burundi

ByAdministrateur

Août 2, 2021

BUBANZA, 29 juil (ABP) – Le deuxième vice-président du Sénat, Cyriaque Nshimirimana, demande aux habitants de la province Bubanza de faciliter le travail de la CVR en donnant leurs contributions dans la connaissance de la vérité sur le passé douloureux qui a endeuillé les Burundais, surtout sur ce qui s’est passé en 1972, a-t-on appris de la rencontre de cette autorité avec les habitants des communes Mpanda,  Rugazi et Gihanga, le mercredi 28 juillet, au chef-lieu de la commune Mpanda (nord-ouest du Burundi).

Au cours de cette rencontre, le deuxième vice-président de la chambre haute du parlement a indiqué que ce qui s’est passé en 1972 a laissé beaucoup de séquelles, que ce soit parmi les bourreaux et descendants des victimes disparues.

Il a tranquillisé les descendants des bourreaux que ce que leurs parents ont fait de mal ne les engage pas, et que le travail de la CVR a l’objectif de préparer un avenir meilleur du Burundi et des Burundais, vers un « plus jamais ça ».

Tous les témoignages des rescapés de 1972, des communes Mpanda, Rugazi et Gihanga, convergent sur le fait que ceux qui étaient ciblés dans ces massacres de 1972 étaient des Burundais de l’éthique » hutu et demandent que ce qui s’est passé soit qualifié de « génocide ».

Certains d’entre eux disent qu’ils ont été sauvés par leurs voisins « tutsi ».

Ces victimes rescapées déplorent la déshumanisation qu’ils ont subi en leur appelant « renégats » (abamenja) et que tous leurs richesses ont été pillées, et pour ce, ils demandent la réparation, a-t-on appris sur place. Le deuxième vice-président du Sénat invite les Burundais au soutien du travail de la CVR, de se préparer à demander pardon et à pardonner, vers un Burundi paisible. Il a, également, appelé les administratifs collinaires et habitants sur place à la conjugaison des efforts pour la sauvegarde de la sécurité, surtout que, poursuit-il, la province Bubanza est frontalière à la RD Congo qui abrite ceux qui perturbent souvent la sécurité au Burundi.