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La première dame a rehaussé de sa présence la célébration de la journée mondiale de la population

ByAdministrateur

Août 16, 2021

CANKUZO, 13 août (ABP) – La première dame du Burundi, Mme Angeline Ndayishimiye a rehaussé de sa présence, jeudi 12 août 2021, la célébration de la journée mondiale de la population à Cankuzo en commune Kigamba (est du Burundi) sous le thème : « la croissance démographique a des conséquences sur la santé de la population, faisons le bon choix, selon nos droits, planifions les naissances ».

Etaient également présents à ces cérémonies, le ministre de la Santé publique et de la Lutte contre le Sida, Dr Thaddée Ndikumana, le ministre de la Solidarité nationale, des Affaires sociales, des Droits de la personne humaine et du Genre, Mme Imelde Sabushimike, le représentant résident de l’UNFPA Burundi, Dr Richmond Tiemoko, les députés et sénateurs élus en province Cankuzo ainsi que d’autres cadres, a appris l’ABP sur place.

La première dame du Burundi a indiqué que la bonne santé pour l’homme est la base du développement, ajoutant que ceux qui ont compris le programme de limitation des naissances ont une bonne santé et se préoccupent suffisamment de leurs ménages. De plus, selon toujours elle, ils sont heureux et pratiquent des travaux de développement de leurs familles et de la nation. Donc, c’est une bonne occasion pour toute personne de prendre des décisions adéquates pouvant l’aider à diminuer la croissance démographique.

Mme Ndayishimiye a fait savoir que des contraceptifs sont déjà disponibles dans les institutions sanitaires et que beaucoup parmi le personnel ont eu une formation satisfaisante en la matière.

Bien que la population burundaise était au nombre de 8 millions en 2008, a-t-elle signalé, ce nombre a augmenté, aujourd’hui jusqu’à environ 12 millions. Elle a rappelé que la superficie du pays reste la même d’où, selon elle, le planning familial s’avère nécessaire. Elle a profité de l’occasion pour lancer un appel aux hommes d’engager un entretien avec leurs femmes sur la santé reproductive.

Pour elle, les femmes doivent demander l’intelligence au Tout Puissant pour prendre en mains la question liée à leur santé, pour leur bien-être et celui des enfants car, a-t-elle expliqué, une femme qui ne limite pas les naissances ne s’occupe pas favorablement du ménage, d’où les enfants en deviennent victimes par la souffrance des maladies liées à la mal nutrition.

La première dame leur a conseillé de se rendre aux hôpitaux ou d’utiliser des méthodes traditionnelles ou encore de demander des conseils aux leaders des églises. Toutefois, les leaders sont appelés à sensibiliser, via les associations, les théâtres, et autres voies, les familles à mettre au monde des enfants dont elles sont capables d’éduquer. Car, a-t-elle explicité, les conflits fonciers, les tueries, les décès à la naissance, sont souvent dus à la non limitation des naissances.

Quant au ministre de la Santé publique et de la Lutte contre le Sida, Dr Thaddée Ndikumana, les enquêtes menées en 2016-2017 ont montré qu’une femme pouvait donner naissance à 5 enfants. Aujourd’hui, a-t-il dit on doit arriver à l’objectif de l’Etat qu’une femme ne dépasse pas 3 enfants seulement.

Pour lui, le programme d’intervention de l’Etat en rapport avec la gratuité des soins à la maternité ne signifie pas l’encouragement de mettre au monde beaucoup d’enfants, mais l’amélioration de la santé de la mère et de l’enfant, a expliqué le ministre.

Signalons que la première dame a, à la fin des cérémonies octroyé un don des lits d’accouchement et des contraceptifs d’une valeur de 450 millions de francs burundais destiné aux provinces Cankuzo, Gitega, Kirundo et Ngozi avec l’appui de UNFPA Burundi et de l’ABUBEF via son programme wish2action avant de se rendre à l’orphelinat situé sur la colline Muremera, en commune Kigamba où elle a donné une aide alimentaire composée entre autres du sucre et des jus.