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Des semences sélectionnées sont suffisamment disponibles pour la saison culturale 2022 A, selon le ministre en charge de l’Agriculture

ByAdministrateur

Sep 26, 2021

KAYANZA, 24 sept (ABP) – Le ministre de l’Environnement, de l’Agriculture et de l’Elevage, Déo Guide Rurema a animé, vendredi le 24 septembre 2021, au chef-lieu de la province Kayanza (nord du pays), un point de presse où il a rassuré que des semences sélectionnées et des intrants organo-minéraux pour la saison culturale 2022 A, sont disponibles. Il s’est réjoui que les agriculteurs ont déjà compris la politique du gouvernement de mettre en commun les lopins de terre pour une agriculture en bloc, ce qui facilite la fourniture des intrants, et un encadrement commun. Il a tranquillisé les agriculteurs, que des quantités suffisantes de semences sélectionnées, des pré-bases et des fertilisants organo-minéraux (FOMI) sont disponibles.

S’agissant des fertilisants organo-minéraux de FOMI, il a précisé que 25.020.43 tonnes d’engrais de type Imbura, 865,95 tonnes pour FOMI Totahaza, 962,63 tonnes pour FOMI Bagara et 10.389,05 tonnes de dolomie sont déjà disponibles.

Concernant les semences sélectionnées, le ministre Rurema a précisé que 17.0454 tonnes de semences de maïs ont été subventionnées et distribuées par le gouvernement tandis que 316.225 autres tonnes de semences de maïs et 45.476 tonnes de semences de haricot ont été acheminées par les multiplicateurs semenciers.

D’autres semences ont été produites par les organisations comme SOBUPRODIA et Tubura et l’Institut supérieur de recherche agronomique du Burundi (ISABU, a ajouté M. Rurema. Il a profité de cette occasion pour mettre en garde les spéculateurs sur les prix des semences ajoutant que les agents de son ministère sont sur terrain pour le suivi régulier, d’où il a rappelé que le prix de semences de maïs hybride est de 3.200 Fbu le kg et que les commerçants ne doivent en aucun cas dépasser le prix de 6.000 FBu le kg. Quant au maïs composite, il a indiqué que le kilogramme doit s’offrir à 1.500 FBu.

Le ministre ayant l’agriculture dans ses attributions s’est également réjoui que l’usine de fabrication des fertilisants organo-minéraux a beaucoup contribué du fait qu’elle a permis de limiter les dépenses des devises à l’importation des engrais chimiques. Par cette même occasion, il a interpellé les investisseurs locaux à mener des recherches approfondies sur les semences sélectionnées à l’instar de l’ISABU pour juguler la rupture des stocks.

Répondant aux questions des journalistes sur la mise en application de la politique nationale de la stabulation permanente prévue à partir du 4 octobre 2021, le ministre Rurema n’y est pas allé par quatre chemins. Il a souligné sans mâcher les mots que tous les animaux domestiques doivent être nourris à leur étable sauf pour les grands fermiers qui peuvent pratiquer le paddocking. Il a ainsi signalé que la stabulation permanente revêt une importance capitale du fait qu’elle permettra d’éviter la dispersion de la fumure organique dans la nature.

De plus, a-t-il conclu, cette politique permettra de limiter la propagation des maladies animales, la destruction de l’environnement par des feux de brousse ainsi que les conflits sociaux.

En marge du point de presse, le ministre en charge de l’agriculture a présidé une réunion avec les partenaires tant financiers que techniques dans le secteur agropastoral pour leur faire part des priorités du gouvernement du Burundi en vue d’élaborer un plan d’action commun et consolidé.