BUJUMBURA, 21 oct (ABP) – La première dame du Burundi et présidente de l’organisation des premières dames d’Afrique (OPDAD)-Burundi, Angeline Ndayishimiye a clôturé mercredi le 20 octobre 2021, à Bujumbura, le forum national des femmes leaders sur la malnutrition, organisé par l’OPDAD-Burundi du 19 au 20 octobre pour mobiliser les femmes leaders à s’impliquer dans la réduction de la prévalence de la malnutrition sous toutes ses formes.
La présidente de l’OPDAD-Burundi a fait savoir que durant les deux jours de ladite réunion, certaines thématiques dont la situation nutritionnelle au Burundi, en Afrique et dans le monde, la nutrition chez la femme et l’enfant, l’impact de la malnutrition sur le développement socio-économique du pays ont été développées. A l’issu des échanges sur ces différentes thématiques, des recommandations ont été formulées à l’intention des différents acteurs intervenants dans le secteur de la nutrition en général et aux femmes leaders en particulier, pour conjuguer leurs efforts dans le but d’éradiquer la malnutrition au Burundi. Les recommandations ont été formulées à l’endroit des femmes leaders. Ce sont notamment l’encadrement de la femme rurale, la conjugaison des efforts pour la contribution à l’atteinte de la malnutrition zéro d’ici 2025 pour les enfants de moins de cinq ans, la sensibilisation des communautés sur l’importance de l’alimentation équilibrée chez la femme enceinte ou allaitante et chez les enfants de moins de cinq ans.
La présidente de l’OPDAD-Burundi, a réaffirmé son engagement à soutenir le gouvernement afin que les objectifs du développement durable qu’il s’est fixé, soient une réalité dans le pays.
Dans la déclaration finale lue par le secrétaire de l’OPDAD-Burundi, les femmes leaders se sont engagées à veiller à ce que la malnutrition reste une priorité nationale en l’intégrant dans toutes les politiques et programmes de développement du pays, s’assurer de l’adoption et la mise en application des lois et textes réglementaires en faveur de la nutrition y compris la protection maternelle, faire le plaidoyer pour l’adaptation et l’harmonisation des cours de nutrition et sécurité alimentaire dans le programme de formation à tous les niveaux. Elles se sont en outre engagées à faire un plaidoyer pour la mise en place d’un programme de formation des professionnels en nutrition, niveau baccalauréat, d’encadrer les femmes rurales en vue de leur autonomisation économique effective pour une bonne nutrition, de contribuer à la production-transformation-distribution et promotion de la consommation des aliments fortifiés et bio-fortifiés, et d’amener les gens à changer les comportements par la promotion des bonnes pratiques nutritionnelles à tous les niveaux.
Les femmes leaders se sont ensuite déterminées à veiller à la mobilisation et à l’implication des jeunes et adolescents dans l’éducation nutritionnelle et la lutte contre la malnutrition pour favoriser le transfert intergénérationnel, et de veiller à ce que la planification familiale soit au centre de la lutte contre la malnutrition. Signalons que les cérémonies ont été clôturées par l’échange des cadeaux entre les deux premières dames.