RUTANA, 18 nov (ABP) – Le directeur technique de l’agence burundaise d’électrification en milieu rural (ABER), M. Audifax Arakaza s’est déclaré, mardi le 16 novembre à Rutana (sud-est du pays), à l’issue de l’évaluation à mi-parcours du projet d’accès aux énergies renouvelables, satisfait du travail effectué par le consortium LVIA-GVC-ICU qui met en œuvre ce projet et indique qu’il espère que d’ici décembre 2022, toutes les activités sur programme auront été accomplies vue le pas déjà franchi.
Pour le directeur technique de l’ABER, le projet d’accès aux énergies renouvelables est à mi-parcours et ceux qui sont appelés à le mettre conjointement en exécution sont à pied d’œuvres. C’est ainsi par exemple qu’une d’entre ces trois ONGs a assuré une formation sur l’installation de matériels photovoltaïques à 26 jeunes diplômés dont 10 filles et 16 garçons.
Selon le chef de ce projet d’accès aux énergies renouvelables, M. Peppe Gregu, cette formation vise à rendre ces jeunes autonomes car en plus de procéder à l’installation et à la maintenance des appareils de production d’énergie solaire à usage ménager ou pour les services de santé communautaire, il y a la partie entrepreneuriale à travers la création des activités génératrices de revenus.
Concernant les autres activités qui sont en train d’être menées dans le cadre de ce projet, le directeur technique de l’ABER a fait savoir que ce projet a octroyé à deux coopératives des pompes à énergie solaire pour l’irrigation des cultures. Cela, a-t-il dit, répond au soucis du gouvernement de voir les agriculteurs produire à n’importe quelle période de l’année et même pendant la saison sèche afin de mettre en exécution le slogan de voir toute bouche avoir à manger à sa satiété et toute poche de l’argent à conserver.
En plus, pour permettre à la population de se développer, il a été mis en place 7 boutiques solaires pour que les gens qui ont les moyens et qui ont besoin de se procurer du matériel de production d’énergie solaire en trouvent facilement.
Quant au rôle de GVC dans ce consortium, c’est pour fournir de l’énergie solaire aux centres de santé.
Le directeur technique de l’ABER, cette agence qui relève du ministère ayant l’énergie dans ses attributions a indiqué qu’avec cette évaluation à mi-parcours du projet dit » Umuco w’iterambere » montre que d’ici à la fin du projet en décembre 2022, toutes les activités au programme seront achevées, si du moins, les exécutants du projet continuent sur cette lancée.