• jeu. Mar 28th, 2024

Validation de l’étude sur la problématique de la maltraitance des enfants au Burundi

ByAdministrateur

Déc 24, 2021

BUJUMBURA, 23 déc (ABP) – Le président de la Commission nationale indépendante des droits de l’homme (CNIDH), Dr Sixte Vigny Nimuraba, a ouvert jeudi le 23 décembre 2021, un atelier de validation de l’étude sur la problématique de la maltraitance des enfants au Burundi sous le thème « Ensemble, faisons avancer les droits de l’homme au Burundi « , a constaté l’ABP sur place.

Dans son discours, le président de la CNIDH a indiqué que cet atelier a pour but de mettre à la disposition du gouvernement et des différents acteurs, intervenant dans le domaine de la promotion et de la protection des droits de l’enfant, un document renseignant sur l’état des lieux et les causes de la maltraitance des enfants au Burundi, et proposer des mesures et stratégies à prendre pour lutter contre le phénomène.

                                                                                                                                                        Vue partielle des participants à l’atelier

Concernant le rapport provisoire de l’étude qui a été produit mais comme aucun document n’est parfait, M. Nimuraba a précisé que la CNIDH a organisé cette rencontre dans le but d’enrichir le document avant de le valider.

Avant de clore son propos, il a salué les efforts des participants pour la promotion et la protection des droits de l’enfant.

Dans son exposé, Dr Renovate lrambona qui a présenté sur l’état des lieux de la maltraitance des enfants au Burundi, est revenue sur les types de violences rapportés par les enquêtes. Il s’agit notamment des violences physiques et psychologiques, des maltraitances liées à l’alimentation et à la non scolarisation.

A cet effet, elle a précisé que les facteurs qui rendent les enfants plus vulnérables et exposés à diverses violences sont notamment la pauvreté dans les familles, les conflits sociaux et les guerres ainsi que les normes culturelles.

Elle n’a pas manqué de rappeler les facteurs qui ont poussé les enfants d’aller vivre dans la rue notamment la perte des parents, la maltraitance liée à l’alimentation, la privation de soins et les violences physiques et psychologiques.

Les conséquences de cette maltraitance des enfants au Burundi se manifestent par le traumatisme corporel, l’errance, les troubles psychologiques, les grossesses non désirées et les maladies sexuellement transmissibles.

De ce fait, elle a rappelé les actions à mener pour la protection et la promotion des droits de l’enfant au Burundi. Il faut faire des formations sur le rôle des parents, multiplier les programmes visant à préserver l’unité familiale et sensibiliser la communauté sur les préventions et les conséquences de la maltraitance.