BUJUMBURA, 20 jan (ABP) – Le transport ferroviaire, dit international, offre des avantages remarquables par rapport à la route, a expliqué le ministre du Commerce, du Transport, de l’Industrie et du Tourisme, Mme Marie Chantal Nijimbere, devant les élus du peuple, au cours de l’analyse et l’adoption du projet de loi portant code du transport ferroviaire au Burundi.
Le ministre ayant le Transport dans ses attributions a fait remarquer que l’intérêt porté sur le transport ferroviaire provient également de la capacité de transport des produits de masse (industriels, agricoles), du coût de transport bon marché, d’une plus grande sécurité de transport des marchandises, d’une durée de vie plus longue des infrastructures ferroviaires, qui offre un transport mieux organisé.
Les pays de la Communauté est-africaine (CEA) ont reconnu la nécessité de rationaliser le développement du transport ferroviaire et d’harmoniser les opérations de transport le long des principaux corridors de transport, à travers le Plan directeur ferroviaire des pays membres de l’EAC (East African Railway Master Plan), a ajouté Mme Nijimbere.
En se basant sur l’article 73 de ce projet de loi relatif au transport par voie ferrée, les membres de la chambre basse du parlement ont voulu savoir la relation qui existe entre l’autorité de régulation et l’autorité de sécurité. Ils ont également suggéré que la loi relative à l’indemnisation soit révisée afin de revoir à la hausse le montant d’indemnisation accordé à la population privée de ses propriétés foncières pour l’utilité publique.
La représentante du gouvernement a fait savoir que l’autorité de régulation est chargée de coordonner toutes les activités en rapport avec le transport ferroviaire, que ce soit les rails et les outils de transport ainsi que les usagers et le personnel qui travaille dans ce secteur, et tout autre activité qui a trait au transport ferroviaire, tandis que l’autorité de sécurité est un service de l’autorité de régulation qui s’occupe spécialement de la sécurité sur le transport ferroviaire.
Rappelons qu’après l’analyse approfondie de ce projet de loi et la séance des questions-réponses, le projet de loi portant code du transport ferroviaire au Burundi a été adopté à l’unanimité avec 107 voix exprimées dont 23 procurations.