BUJUMBURA, 7 mai (ABP) – Le ministère de l’intérieur, du développement communautaire et de la sécurité publique à travers la direction générale de la protection civile et la gestion des catastrophes, a célébré, vendredi le 6 mai 2022 à Bujumbura, la journée internationale des sapeurs-pompiers, sous le thème : « Les sapeurs-pompiers dans la sauvegarde de l’économie nationale. »
Dans son mot de circonstance, le secrétaire permanent au ministère ayant la sécurité publique dans ses attributions, M. André Ndayambaje, a indiqué que ce thème vient à point nommé aux regards des pertes économiques enregistrées suite aux incendies survenues dans plusieurs endroits du pays. Il a cité des incendies qui se sont déclarées dans les marchés, dans différents établissements publics et privés, dans des habitations, etc.
Le secrétaire permanent a précisé que le but de cette journée célébrée pour la première fois au Burundi est d’encourager les sapeurs-pompiers, sensibiliser et mobiliser le public à collaborer avec ces derniers dans la gestion des incendies et secours aux personnes tout en soulignant que ces sapeurs-pompiers constituent un maillon incontournable dans la lutte contre les incendies pour la sauvegarde de l’économie nationale.
Dans une interview qu’il a accordée à la presse, le directeur général de la protection civile et la gestion des catastrophes, M. Nibaruta Anicet a signalé que les sapeurs-pompiers ont besoin d’équipements suffisants pour faire face aux incendies, expliquant que les incendies sont placés parmi les risques majeurs qui affectent le pays.
Il a également signalé qu’ils ont besoin des camions anti-incendie qui doivent être accompagnés par une ambulance pour le transport vers les structures des soins des personnes blessées au cours d’une incendie mais aussi des camions citernes pour l’approvisionnement en eau. Il a aussi souligné que cette direction a besoin d’un personnel jeune aussi dynamique car, ce métier est difficile et présente beaucoup de risques.
M.Nibaruta a profité de cette occasion pour rappeler les causes principales des incendies, entre autres, les courts-circuit, les mauvaises installations électriques, la défectuosité des équipements électriques, des morceaux de cigarettes abandonnées, le fer à repasser et les bougies non éteintes.
Pour ce, il a interpellé les concernées d’opérationnaliser l’école nationale de la protection civile par l’affectation chaque année de 100 policiers, toutes catégories confondues, les lauréats des formations initiales dispensées dans des structures de formation de la police nationale du Burundi.
Il a également demandé la création de trois stations de sapeurs-pompiers en mairie de Bujumbura reparties dans les trois communes de la mairie, pour le bon fonctionnement de ce métier aussi pénible-t-il souligné.