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Plusieurs facteurs ont influencé positivement le déroulement du programme de l’école doctorale de l’Université du Burundi

ByAdministrateur

Mai 19, 2022

programme de l’école doctorale de l’Université du Burundi, peut- on lire dans le rapport bilan des quatre années d’existence de cette institution de formation doctorale.

Ce rapport,  note  le financement  de l’  Académie de Recherche et d’ Enseignement Supérieur (ARES), le  Projet spécial de renforcement des capacités individuelles (PSRCI), l’engagement de l’ancien Recteur, devenu Ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique puis Secrétaire Exécutif du Conseil Est africain des Universités,  , la disponibilité et l’engagement du directeur de l’Ecole doctorale  qui forme   un binôme exceptionnel avec son homologue belge, le Professeur Rihoux, de l’Université Catholique de Louvain,  « très engagé » dans la mise en  œuvre des activités académiques du projet PSRCI  et la création des synergies entre le PSRCI et le Parcours de formation doctorale en sciences humaines et sociales pour la région des grands lacs (PFS) ;  l’engagement de l’équipe de coordination du projet en Belgique sous le leadership du Professeur Jan Bogaert  ainsi que l’engagement et l’appui de l’Ambassade de Belgique au Burundi.

Ainsi, en plus des bourses de mobilité en Belgique, l’ARES a accordé à chacun des 26 doctorants, des bourses locales, des frais de recherche pendant leurs séjours en Belgique.

L’ARES a également financé 25 bourses de recherche sur le terrain pour les doctorants non boursiers de l’ARES, 14 missions d’enseignement et de coaching à l’UB ; et des stages de mobilité en Belgique pour les co-promoteurs de l’UB et des boursiers de l’ARES.

Ce rapport montre aussi que le financement de l’ARES a permis à l’école doctorale de réaliser plusieurs résultats qui ont contribué à assurer sa crédibilité et sa visibilité aux niveaux national, régional et international. Ces résultats portent notamment sur les publications produites par les Doctorants et leur participation à des conférences internationales.

Quant au projet PSRCI, ce rapport révèle qu’il a déjà eu un impact majeur sur le fonctionnement et la durabilité de l’école doctorale. Grâce au financement de l’ARES et à la qualité des résultats obtenus à travers ce projet en 2018 et 2019, peut- on lire dans le même document, l’école doctorale a mobilisé plusieurs partenariats et ressources auprès d’autres sources de financement.

Ces ressources proviennent du gouvernement du Burundi et d’autres partenaires de l’enseignement supérieur aux niveaux africain et international et couvrent certains  domaines comme les  bourses de mobilité Sud-Nord et Sud-Sud ; les  ateliers de renforcement des capacités des doctorants et de leurs co-promoteurs des thèses de l’UB ; les missions d’enseignement et d’encadrement de la recherche à l’ université du Burundi ;  des bourses de recherche sur le terrain pour la collecte des données ;  l’ Organisation des cours en ligne ; le renforcement des capacités des doctorants en anglais  et l’accès à des centres de calcul et des bibliothèques en ligne.

Ce rapport précise que l’engagement de l’ancien Recteur, devenu Ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, n’était pas le gage d’un manque éventuel d’autonomie de l’université au sein de la société burundaise. Au contraire, précise le rapport, c’est grâce à l’ancien Recteur que l’université a continué à jouer son rôle crucial, au sein de la société burundaise, de centre d’expertise et de formation, de discussion libre parfois, où toute une série de parties prenantes du développement par la formation et la recherche scientifique se rencontrent et échangent. Ces derniers sont constitués des burundais, des étrangers, des étudiants et des professeurs, des apprenants et formateurs.

Ce rapport montre aussi que grâce à une approche consensuelle et d’écoute et au soutien de l’ex Président de l’ARES et de la commission de la coopération au développement (CCD) le Professeur V. Wertz, des solutions ont été trouvées, malgré certaines prises de positions par certains. Un espace de dialogue s’est installé au cours du temps. Les coordinateurs ont toujours pu compter sur des groupes de pilotage motivés.

Les deux groupes de pilotages sont des exemples de la valorisation des bonnes relations, depuis longtemps, de plusieurs concernés. Beaucoup de protagonistes sont déjà actifs au Burundi depuis longtemps et plusieurs responsables de l’UB ont été formés par l’ARES ou la Commission Universitaire pour le Développement (CUD). Il est important de veiller à une continuité à ce propos (coordination) afin de maintenir le moment des impulsions au développement et afin de pouvoir valoriser les réalisations du programme actuel dans un programme futur.

Le directeur de l’Ecole doctorale de l’Université du Burundi le professeur Juma Shabani contacté mercredi par l’ABP indique qu’un total de 250 doctorants (cohortes 1 à 4) inscrits à cette Ecole   ont participé à de multiples activités scientifiques et de formation à la fois à l’université du Burundi) et lors de mobilités Nord, ce qui a directement contribué à l’avancée de leur recherche doctorale   ce qui a directement contribué à l’avancée de leur recherche doctorale.

Ainsi, le professeur Shabani, fait savoir  que  l’ Ecole doctorale de l’ Université du Burundi compte devenir l’ une des meilleures institutions de l’ Afrique centrale et orientale qui dispense  des programmes de formation de qualité répondant efficacement aux besoins de  l’ enseignement supérieur et des objectifs du développement durable.