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La construction d’un centre commercial sur le site de l’ex-marché central de Bujumbura au menu du Conseil des ministres

ByAdministrateur

Mai 23, 2022

BUJUMBURA, 20 mai (ABP) – Le Conseil des ministres s’est réuni mercredi le 18 mai, sous la présidence du chef de l’Etat, M. Evariste Ndayishimiye, au palais présidentiel Ntare Rushatsi, avec 10 points à l’ordre du jour dont celui en rapport avec la construction d’un centre commercial sur le site de l’ex-marché central de Bujumbura, selon le communiqué du secrétariat général de l‘Etat.

Parmi les points à l’ordre du jour figurait une Note sur l’état des lieux du dossier relatif au projet de construction d’un centre commercial sur le site de l’ex-marché central de Bujumbura.

Selon le communiqué, après analyse des activités déjà réalisées par rapport à ce dossier, il s’observe que la mise en œuvre de la feuille de route accuse un retard par rapport aux prévisions. Entre autres, l’adoption du décret portant autorisation de l’Etat à participer au capital de la société et celui portant concession du site de l’ex-marché central de Bujumbura à la société, ainsi que la création de la société mixte, pour continuer le reste du processus, étaient prévues au mois de juin 2021. Le choix du projet et de la maquette était prévu au mois de novembre 2021. La réception des études y compris les études d’impact environnemental ainsi que le lancement d’appel d’offre pour la construction du centre commercial sont prévues au mois de juin et juillet 2022. Aussi, la pose de la première pierre est prévue au mois d’avril 2023, tandis que l’inauguration du centre commercial est prévue au mois d’avril 2026.

Compte tenu du retard déjà consommé, l’Association des banques et établissements financiers du Burundi devra prouver le retard perdu. Au cas où l’Association des banques et établissements financiers du Burundi n’arriverait pas à prouver qu’elle est capable de rattraper le temps perdu pour construire l’infrastructure dans les délais convenus dans la feuille de route, le terrain serait cédé à d’autres investisseurs. Après échange et débats, des observations et recommandations ont été formulées.

Le retard du projet pourrait être expliqué par la manière dont les activités doivent se succéder. En effet, l’étude de faisabilité ne pourrait pas être possible sans que la société mixte ait été mise en place. Il a alors été recommandé que dans un délai d’un mois, cette société ait été créée pour faciliter, que les responsables de cette nouvelle société établissent le chronogramme actualisé des activités et qu’elles procèdent à une mobilisation d’autres partenaires pour souscrire au projet.