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Le gouvernement du Burundi continue à combattre la malnutrition

ByAdministrateur

Juin 6, 2022

GITEGA, 3 juin (ABP) – Le ministre de l’Intérieur, du Développement communautaire et de la Sécurité publique,  M. Gervais Ndirakobuca a, jeudi le 2 juin 2022,  à Gitega (centre du Burundi), procédé à l’ouverture officielle des plateformes provinciales et communales de sécurité alimentaire et de nutrition. Ces cérémonies ont été couplées avec la diffusion officielle de la feuille de route nationale pour le renforcement des systèmes alimentaires au Burundi, un document contenant beaucoup de pistes d’actions réformatrices pour la transformation des systèmes alimentaires. Dans son discours de circonstance, le ministre Ndirakobuca, en même  temps vice-président du comité  de pilotage de la plateforme multisectorielle de sécurité alimentaire et de nutrition,  a fait savoir que les plateformes provinciales et communales qui sont des structures déconcentrées et décentralisées de cette plateforme « PPSAN et PCSAN » permettront nécessairement de renforcer le travail collaboratif entre les différents secteurs. Ils permettront aussi aux diverses parties prenantes d’œuvrer efficacement à l’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle à travers une intégration effective des systèmes dont la santé, l’alimentation, la protection sociale, l’éducation, l’approvisionnement en eau, hygiène et assainissement sans oublier les thématiques transversales comme le genre, la gouvernance et la mobilisation de ressources.

                                                                                                      vue partielle des participants

Il a indiqué que les structures déconcentrées et décentralisées de la plateforme faciliteront la centralisation, la complétude, la synthèse et le traitement local des données de suivi de la mise en œuvre du plan stratégique multisectoriel de sécurité alimentaire et de nutrition. Ces structures faciliteront en outre l’archivage provincial et communal des données physiques et électroniques, la transmission des données agrégées par secteur au niveau national, la supervision et les revues périodiques des plans d’actions annuels locaux, la diffusion des résultats à tous les secteurs de mise en œuvre,  l’utilisation de l’information pour une réorientation stratégique au niveau local ainsi que la participation à la cartographie des intervenants en matière de sécurité alimentaire et nutritionnelle.

Le ministre Ndirakobuca a profité de cette occasion pour exhorter tous les gouverneurs des provinces et tous les administrateurs communaux d’adopter des attitudes beaucoup plus pragmatiques et managériales, afin de mieux coordonner les actions à l’échelle nationale. Selon lui, les diverses interventions des services gouvernementaux et des projets conjoints multi acteurs doivent être synergiques, se compléter et converger vers l’inversion de la tendance de la situation nutritionnelle afin de briser définitivement les cercles vicieux intergénérationnels liés aux problèmes nutritionnels. Il a, en outre souligné que  le programme d’action du gouvernement burundais vise à faire du Burundi, un pays prospère et compétitif offrant un niveau de vie élevé à la population à travers la mise en œuvre des stratégies susceptibles d’induire des résultats observables dans le domaine de la sécurité alimentaire et nutritionnelle.

Prenant la parole, le coordinateur résident du système des nations unies au Burundi M. Damien Mama a salué les efforts significatifs du gouvernement du Burundi dans le but de contribuer à la sécurité alimentaire et nutritionnelle de la population. Il a en outre signalé que la malnutrition chronique entraîne des conséquences désastreuses et souvent irréversibles sur le développement physique et cognitif de la personne affectée. Celle-ci affecte aussi le développement socio-économique du pays où elle sévit. Partant de cela, M. Mama a interpellé tous les acteurs à unir leurs forces pour protéger la population et assurer son épanouissement.

Le coordinateur résident du système des nations unies au Burundi a rappelé qu’investir dans la nutrition constitue l’un des investissements les plus importants et les plus conséquents que chacun puisse faire. Signalons que cette activité a été couplée avec la diffusion officielle de la feuille de route nationale sur le renforcement des systèmes alimentaires au Burundi.