• sam. Juil 27th, 2024

Pourquoi se préoccupe-t-elle de la bonne santé et du bien-être des jeunes et adolescents ?

ByAdministrateur

Juil 5, 2022

BUJUMBURA, 4 juil (ABP) – La première dame de la République du Burundi, Mme Angeline Ndayishimiye, se préoccupe de la bonne santé et du bien-être des jeunes et des adolescents pour la seule cause de préparer de futurs mères et pères sages et responsables dans leurs communautés, de leaders intègres capables de mener à bon port les différentes fonctions qui leur seront confiées dans l’avenir, a-t-on appris des ateliers de sensibilisation au bon comportement qu’elle a animés dans différentes provinces du pays à l’endroit des jeunes scolarisés.

                                                                                       Vue partielle des jeunes et adolescents à l’écoute de la Première dame

En date du 23 juin 2022, la première dame du pays était au chef-lieu de la province Bubanza où elle a rencontré les élèves du lycée Bubanza. En date du 27 juin 2022, Mme Ndayishimiye s’est entretenue avec les élèves du lycée Notre Dame de l’Annonciation et ceux du lycée technique Notre Dame du Sourire de Bukeye en province Muramvya. Le 28 et le 29 juin 2022, l’épouse du président de la République a respectivement rencontré les élèves du lycée Notre Dame de la Sagesse (Ex-CND) de la commune et province Gitega et ceux de l’Ecole normale Arthur Chilson de Kibimba (ENAC Kibimba) en commune Ndava de la province Mwaro.

Dans tous ces ateliers qui ont été animés sous le thème « Ingeso mbi oya ku bwa kazoza kanje keza » (Non au mauvais comportement pour mon meilleur avenir), Mme Ndayishimiye était porteuse d’un même message à l’endroit des jeunes et des adolescents, les encourageant à étudier avec une vision, à obéir aux conseils leur prodigués par leurs parents et les instituteurs, et à oser dire non à quiconque veut les plonger dans des mauvais comportements qui nuisent à leur santé, notamment la débauche, la consommation excessive d’alcool ainsi que la consommation des drogues.

« N’eût été la bonne éducation que j’ai bénéficiée de la part de mes parents et de mes instituteurs y compris les leaders religieux, je ne serais pas capable de me tenir devant vous pour vous sensibiliser au bon comportement pour votre meilleur avenir », a souligné Mme Ndayishimiye, avant d’interpeller les jeunes et les adolescents à être vêtus de vertus car, a-t-elle poursuivi, la vertu trouve toujours sa récompense. Mme Ndayishimiye s’est, par ailleurs, inspirée des écritures tirées de la première épître de saint Paul apôtre au Corinthiens, chapitre 6 :12-20 et du livre de Proverbes 3 :1-26 ; Proverbes 6 : 6-10 ; Proverbes 10 :1 ; Proverbes 17 :25 et Proverbes 19 :24, qui interpellent la jeunesse à être couronnée de vertus afin de réjouir ses parents et le bon Dieu.

Ces ateliers de sensibilisation des jeunes et des adolescents sur la sagesse, le leadership, la bonne santé et la lutte contre le Sida ont été agrémentés par trois exposés portant sur la promotion du bien-être et de la santé des jeunes, l’état des lieux de la lutte contre le Sida au Burundi et la santé sexuelle et reproductive des jeunes et des adolescents. Ces exposés ont été accompagnés par des témoignages rendus par les jeunes qui ont subi des conséquences liées au vagabondage sexuel à bas-âge et à la consommation excessive des drogues. D’autres jeunes ont témoigné qu’ils sont porteurs du VIH/SIDA depuis leur naissance.

La première dame du pays a profité de l’occasion pour appeler toutes les couches sociales de la population burundaise à faire une introspection générale par rapport à leurs comportements au quotidien dans leurs communautés ou dans leur entourage. Elle a interpellé tout un chacun à être responsable tout en évitant la débauche parce que, a-t-elle déploré, les villes Sodome et Gomorrhe dont on nous parle dans la Bible ont été détruites à cause de la débauche.

A toutes fins utiles, la première dame du pays a demandé à ces jeunes et adolescents de partager, pendant les vacances d’été, les conseils qu’ils ont reçu avec leurs frères et sœurs, leurs proches ainsi que leurs amis dans leurs communautés d’origine.