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Présentation des réalisations du dernier trimestre 2021-2022 et des perspectives du premier trimestre 2022-2023

ByAdministrateur

Juil 29, 2022

            BUJUMBURA, 27 juil (ABP) – Le ministre de la Fonction publique, du Travail et de l’Emploi, M. Thaddée Ndikumana, a animé le mardi 26 juillet 2022, à Bujumbura, une conférence de presse où il a présenté le bilan synthétique des grandes réalisations effectuées au cours du dernier trimestre de l’exercice budgétaire 2021-2022 ainsi que les perspectives du premier trimestre de l’année budgétaire en cours.

                                                                                                      vue partielle des participants

Au sujet des activités réalisées au cours du dernier trimestre de l’année écoulée, le ministre Ndikumana a parlé de la nouvelle politique salariale déjà adoptée par le gouvernement, signalant que les textes d’application de cette nouvelle politique salariale ont été élaborés et adoptés en Conseil des ministres. Il a également parlé de l’actualisation du Statut général des Fonctionnaires pour la mise en œuvre effective de cette nouvelle politique salariale. Ce nouveau statut est déjà soumis au parlement pour analyse et enrichissement, a ajouté le ministre Ndikumana.

Pour la mise en œuvre efficiente du Code du travail, M. Ndikumana a fait remarquer que le ministère ayant la fonction publique dans ses attributions a élaboré des textes d’application qui ont été validés par les membres du gouvernement. Il a notamment cité le texte relatif au travail des enfants dont l’ordonnance est déjà signée.

Le ministère envisage la sensibilisation de la population pour la mise en œuvre de cette nouvelle ordonnance, a-t-il ajouté.

Ce ministre a, en outre, signalé avoir soumis au gouvernement l’ordonnance relative aux travailleurs de l’East African Community (EAC) suivant le protocole régissant les pays membres de l’EAC qui stipule qu’il doit y avoir des textes d’application pour permettre aux populations des pays membres d’accéder aux emplois disponibles dans chaque pays membre de cette communauté.

Il a également soumis au gouvernement l’ordonnance conjointe stipulant que les sociétés privées qui désirent recruter les Burundais pour les placer à l’extérieur du pays doivent s’adresser au ministère ayant les affaires étrangères dans ses attributions, tandis que les entreprises privées qui désirent recruter les travailleurs locaux doivent s’adresser au ministère de la Fonction publique, du Travail et de l’Emploi, a précisé M. Ndikumana.

Concernant l’employabilité des jeunes via l’Office burundais de l’emploi et de la main d’œuvre (OBEM) et la direction générale du travail, le ministre Ndikumana a fait savoir que ces derniers ont organisé des sessions de formation à l’endroit de 250 jeunes regroupés en coopératives Sangwe, qui ont mis en avant l’élevage des poules.

Revenant sur la mise en œuvre de la nouvelle politique salariale, M. Ndikumana a signalé que parmi les effectifs des fonctionnaires de l’Etat, l’on a constaté qu’il y avait du personnel qui n’avait pas une description de la tâche que l’on appelle « emploi-type ». Ainsi, le ministère en charge du Travail a sorti des listes sur lesquelles figurent les emplois-types qui sont décrits pour chaque ministère et les personnels pour lesquels les emplois-types ne sont pas décrits.

Quant aux perspectives d’avenir, M. Ndikumana a fait remarquer que le ministère en charge du Travail compte poursuivre le processus d’informatisation de la carrière de la Fonction publique, signalant que sur financement du gouvernement, ce ministère a acquis quelques ordinateurs pour commencer le classement des fonctionnaires.

Ce ministère compte implémenter, de manière effective, la nouvelle politique salariale même si, a révélé le ministre Ndikumana, lors de la retraite de sensibilisation à l’endroit des institutions paraétatiques, l’on a constaté qu’il y a des difficultés à comprendre le contenu de cette nouvelle politique salariale. Il a, à cet effet, signalé que les techniciens/experts dudit ministère sont prêts à pouvoir les accompagner.

Etant donné que ce ministère a le devoir de faire le suivi-évaluation de tous les emplois payés au niveau du pays, le ministre Ndikumana a signalé que l’on compte organiser le salon de l’emploi en août 2022 à Gitega, qui va être rehaussé par la présence des hautes autorités du pays et connaître la participation des entreprises privées, qui auront l’occasion d’exhiber ce qu’elles font et les emplois qu’elles ont créés.

Ce sera une occasion de sensibiliser les jeunes burundais à la création de leurs propres emplois sans toutefois attendre d’être embauchés par l’Etat, a expliqué le ministre Ndikumana en soulignant que le développement viendra effectivement de l’initiation des entreprises privées. Ce salon de l’emploi sera agrémenté par des échanges et des présentations où la Banque d’investissement pour les jeunes (BIJE) et le Programme d’autonomisation économique et de l’emploi des jeunes (PAEEJ) auront l’occasion de présenter leurs prestations en faveur des jeunes.

Par la même occasion, le ministère ayant l’Emploi dans ses attributions compte distribuer 1000 poussins et des vivres aux jeunes regroupés en coopératives, qui ont bénéficié des formations entrepreneuriales, a signalé M. Ndikumana.

Quant aux conflits qui existent entre certains employeurs et leurs employés, surtout ceux des sociétés privées, le ministre Ndikumana a souligné qu’il s’agit de la mauvaise interprétation du code du travail ainsi que les décrets et les ordonnances y relatifs. Pour les institutions paraétatiques non régies par le Statut général des Fonctionnaires, le ministre Ndikumana recommande aux concernées de s’y conformer dans les meilleurs délais pour la mise en œuvre effective de la nouvelle politique salariale