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Validation de certains travaux du plan cadre de coopération entre le Burundi et les nations Unies pour le développement durable au Burundi

ByAdministrateur

Août 9, 2022

BUJUMBURA,  8 août (ABP) – Les membres du comité de pilotage conjoint du plan cadre de coopération entre le Burundi et les nations unies pour le développement durable se sont réunis, lundi le 8 août 2022  à Bujumbura, pour valider les travaux déjà effectués par le groupe technique conjoint  (partie gouvernement/partie ONU) par rapport à la préparation de ce plan cadre de coopération qui est un instrument qui vise à rendre la société burundaise plus prospère, inclusive et résiliente à l’horizon 2027.

Selon le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération au développement, M. Albert Shingiro qui est président du comité de pilotage du côté du gouvernement du Burundi, a rappelé que le plan cadre de coopération entre le Burundi et les nations unies pour le développement durable du Burundi a été officiellement lancé le 11 avril en présence des partenaires bilatéraux et multilatéraux et un public national multidisciplinaire dont les universités, la société civile, le secteur privé et autres, expliquant que c’est un témoin d’un tournant dans la coopération entre le gouvernement du Burundi et le système des nations unies.

Selon le ministre Shingiro la tenue de cette réunion est une occasion pour les membres du comité de pilotage pour donner leurs contributions ou apporter leur pierre au chantier lancé, il y a à peu près 4 mois, passer à peigne fin le travail accompli par le comité technique.

Il a mentionné que cette nouvelle donne se présente comme une interface dotée des liens forts interagissant à la fois entre les programmes des nations Unies, les ODD et les programmes nationaux dont le PND 2018-2027 et le programme national de capitalisation de la paix, sécurité sociale et promotion de la croissance économique (PNCP-SS-PCE), leur permettant ainsi de se réaliser concomitamment et mutuellement.

Selon toujours le ministre en charge des affaires étrangères, contrairement à l’ancien plan cadre nommé plan cadre d’assistance au développement (UNDAF) où le mot « assistance « ne cadre pas avec la dignité du peuple burundais a été remplacé par le mot  » coopération ». Le plan cadre de coopération apporte un nouveau souffle issu des réformes introduites en 2019 aux nations Unies dans leurs rapports de coopération avec le Burundi. Il a aussi annoncé que sur cette base, ce nouveau cadre de coopération s’aligne aux priorités nationales, devenant ainsi un outil au service de la transformation économique du Burundi, offrant divers moyens d’inscrire le développement durable au cœur des politiques et pratiques économiques, le but ultime étant de promouvoir des projets structurants, sources d’activités économiques inclusives, diversifiées et créatrices d’emplois, qui mettent à l’avant plan l’épanouissement de la population, avec obligation de ne laisser personne de côté.

Pour le président du comité de pilotage du côté des nations Unies, M. Damien Mama qui est le coordonnateur résident du système des nations unies au Burundi, il a fait savoir que le plan cadre de coopération est un canal pour la mobilisation de tous les types de financement et d’investissement durables en vue de la mise en œuvre du PND et du programme national de capitalisation de la paix (PNCP). Selon lui, les principes qui guident la préparation du plan cadre de coopération sont la durabilité, la résilience, l’égalité des sexes, la redevabilité, les droits de l’homme et ne laisser personne de côté.

Après les allocutions des deux présidents conjoint du comité de pilotage du plan cadre de coopération dont Albert Shingiro du côté du gouvernement du Burundi et Damien Mama du côté des nations Unies, le comité technique conjoint a présenté les travaux déjà réalisés dans le cadre de préparation de ce plan cadre dont une feuille de route qui mènera vers l’exécution effective des projets et programmes. Les membres du comité de pilotage du plan cadre de coopération ont salué le travail déjà abattu par le comité technique conjoint et ont formulé certaines recommandations pour la suite du processus.

Il est à signaler que le délai limite pour valider le document final de ce plan cadre de coopération entre le Burundi et les nations Unies est fixé au mois de décembre de cette année. Les membres du comité de pilotage conjoint, du côté du gouvernement du Burundi sont le ministre de l’Intérieur, du Développement communautaire et de la Sécurité publique, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération au développement, le ministre de la Justice, le ministre des Finances, du Budget et de la Planification économique, le ministre de l’Education nationale et de la Recherche Scientifique, le ministre de la Santé publique et de la Lutte contre le Sida, le ministre de l’Environnement, de l’Agriculture et de l’Elevage, le ministre de l’Hydraulique, de l’Energie et des Mines et le ministre de la Solidarité nationale, des Affaires sociales et des Droits de la Personne humaine et du Genre ainsi qu’une équipe qui représente les agences des Nations Unies.