BUJUMBURA, 11 oct (ABP) – Le ministre de la communication, des technologies de l’information et des medias Mme Léocadie Ndacayisaba a indiqué, lors d’une déclaration qu’elle a livrée samedi le 9 octobre 2022, à l’occasion de la journée mondiale de la poste, que pour un bon fonctionnement du réseau postal burundais, la digitalisation de ses services serait un atout pour pallier aux problèmes de changements climatiques.
A cette même occasion, Mme Ndacayisaba a fait savoir que l’objectif de la journée mondiale de la poste est de sensibiliser les particuliers et les entreprises au rôle de la poste dans leur vie quotidienne et à sa contribution au développement socio-économique dans le monde.
Elle a indiqué que le thème choisi pour cette année est : « La poste pour la planète ». Ce thème a été choisi pour se joindre au monde entier afin de faire face aux changements climatiques qui commencent à avoir des conséquences sur la vie quotidienne des individus et sur leurs moyens de subsistances. Cette situation malheureuse est occasionnée par les activités humaines et les différentes émissions qui détruisent l’environnement, signalant que le Burundi n’est pas épargné.
Selon Mme le ministre en charge des postes, en tant qu’acteur international en matière de distribution des marchandises et des services essentiels, les postes sont mieux placées pour montrer à leurs partenaires la voie de protéger l’environnement sur l’ensemble de la chaine logistique mondiale. Elles peuvent être des pionnières pour améliorer les activités d’atténuation, d’adaptation, et de résilience en matière de changement climatique au sein des autres secteurs, a-t-elle ajouté.
Mme Ndacayisaba, a fait savoir que le secteur postal emploie plus de 600000 bureaux répartis dans 192 pays, il distribue des centaines de milliards d’envois postaux par l’an. Il est évident que ce secteur et ses partenaires ont la responsabilité de mener des actions concrètes afin de réduire les effets des changements climatiques liés notamment à la pollution atmosphérique, à la désertification, à l’érosion, pour ne cites que ceux-là.
Selon toujours elle, la lutte contre le changement climatique n’est pas une action d’une seule personne ou une seule catégorie. Ce combat concerne tout le monde sur cette planète, d’où chacun doit contribuer pour cette lutte afin de garantir un avenir meilleur aux générations futures, a-t-elle clarifié.
Le Burundi étant membre de l’Union postale universelle (UPU), a comme les autres pays, mis en place une politique nationale de la protection de l’environnement et des activités pour la lutte contre les changements climatiques ont été déjà faits et se font toujours dans son programme « Uwe Burundi urambaye », le traçage, des courbes de niveau sur les montagnes à fortes pentes, les canalisations, la protection des rivières et autres, a-t-elle fait remarquer.
Vu que les services offerts par la poste sont plus étendus dans tous les pays du monde, a expliqué la ministre en charge des TIC, ses activités peuvent être ralenties par les perturbations climatiques car les routes peuvent être impraticables, les plans de vols perturbés et par cela la poste ne peut pas servir sa clientèle comme il faut et par conséquent voir la mission principale échouée et le désespoir pour les clients qui envoient ou reçoivent des courriers postaux.
Pour ce fait, Mme Ndacayisaba interpelle tous les partenaires de la Régie nationale des postes (RNP) en général et la communauté postale burundaise en particulier à se donner corps et âme pour contribuer à la lutte contre les gaz à effet de serre ; de tirer surtout de l’expérience de la lutte contre la COVID-19 pour trouver des solutions innovantes qui réduiront l’empreinte de carbone et d’utiliser cette expérience pour trouver des réponses adaptées et performantes.