GITEGA, 20 oct (ABP) – L’administration provinciale de Gitega a réuni dans l’après-midi de ce mercredi 19 Octobre 2022 les propriétaires des bars et des boîtes de nuit œuvrant dans la capitale politique de Gitega pour échanger sur la nouvelle mesure liée à la hausse des prix des produits fabriqués par la Brarudi ainsi que sa mise en application.
Le chef de cabinet du gouverneur de la province Gitega M Gérard Nibigira qui a dirigé cette réunion a fait savoir que malgré la hausse des prix des produits fabriqués par la Brarudi, les commerçants de ces produits doivent respecter scrupuleusement les nouveaux tarifs et qu’aucun bistrot n’est autorisé à vendre ces produits à un prix supérieur soit disant qu’il est bar modèle.
M. Gérard Nibigira a également signalé à ces commerçants que l’administration provinciale de Gitega a déjà retiré toutes les autorisations spéciales liées à l’augmentation des prix selon la catégorie de cabaret que les administrateurs communaux avaient précédemment données à certains commerçants. Selon lui, cette décision a été prise par le 1er ministre lors d’une réunion avec les cadres du ministre en charge de l’intérieur pour éviter des spéculations.
Le chef du cabinet du gouverneur de Gitega a fait savoir que le gouvernement du Burundi a donné une autorisation de fixer d’autres prix seulement aux propriétaires des hôtels VIP. Il a à cet effet mis en garde les établissements spéculant au statut d’hôtel avec 1 ou 2 chambres. Selon lui, les hôtels VIP et leurs caractéristiques sont connues partout dans le pays. M. Nibigira a également mis en garde les propriétaires des Mégas et Mini-mégas qui disposent en même des cabarets. Il leur a demandé de choisir un des deux.
Les petits détaillants des produits Brarudi ont salué cette décision, car selon eux, la majorité des boissons étaient distribuées aux bars « modèles ». Ils ont suggéré que l’usine Brarudi puisse augmenter la production des boissons afin que tous les commerçants soient servis.
Certains propriétaires des bars « modèles » et des boîtes de nuit se lamentent. Ils disent qu’ils connaîtront des pertes énormes et n’auront pas des moyens pour payer leurs employés. Le propriétaire de la boîte de nuit Mystique Night-Club, M. Mozambique a suggéré que les boîtes de nuit soient considérées de la même façon que les hôtels VIP. Selon lui, ils ont dépensé trop de moyens pour investir dans ce domaine.