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Le premier ministre en visite à Ngozi a recueilli les doléances des représentants de la population

ByAdministrateur

Nov 9, 2022

NGOZI, 8 nov (ABP) – Le premier ministre Burundais, Gervais Ndirakobuca a réuni le mardi 8 novembre, les responsables des services étatiques, privés et des ASBL pour échanger sur la nouvelle approche du gouvernement et écouter leurs doléances.

Dans son discours inaugural, le premier ministre est revenu sur quatre priorités du gouvernement laborieux qu’il dirige actuellement. C’est d’abord la mission de protection de toute la population burundaise d’une manière équitable par l’administration, les forces de défense et de sécurité. C’est aussi la poursuite en justice de tous les criminels en suivant la loi. Il a mis en garde les prestataires du corps judiciaire qui ne lisent pas correctement la loi et qui par corruption ou autres spéculations jugent mal les affaires ou incarcèrent injustement les justiciables.

                            vue partielle des participants

M. Ndirakobuca a fait savoir que l’emprisonnement constitue une exception et non une règle. A l’endroit de la police, le premier ministre ne veut plus entendre parler d’un OPJ qui se mêle dans des dossiers civils. L’autre priorité concerne la tolérance zéro  envers la corruption et d’autres malversations économiques. Enfin la 4ème priorité du gouvernement laborieux est la protection sociale et la promotion du bien-être de la population.

Le premier ministre a demandé aux dirigeants à tous les niveaux d’entretenir des registres pour les sources de dialogue de leurs dirigés et d’y remédier si possible ou d’acheminer les  doléances qui ne trouvent pas de réponses aux  échelons supérieurs. Il a aussi exhorté les administratifs  à   la base d’organiser des doléances jusqu’au niveau de la colline pour être à l’écoute de la population. Parmi les questions soulevées dans le débat, la traduction en Kirundi et la vulgarisation des textes de loi pour que la population maîtrise et respecte la loi, la question d’empoisonnement qui constitue  une réalité au Burundi mais qui n’est pas réprimé par la loi. C’est aussi la question de la mutuelle de la fonction publique qui perçoit mensuellement les cotisations des fonctionnaires et autres agents sans leur payer en retour les services convenus et surtout les médicaments.  Ils proposent que les médicaments non disponibles dans les pharmacies collaborant avec la mutuelle de la fonction publique soient remboursés s’ils sont achetés à 100% dans les pharmacies privées.

Les participants sont aussi revenus sur l’éclairage public dans  la ville de Ngozi, l’ouverture des latrines construites il y a plus de cinq ans dans cette même  ville de Ngozi par le projet LV WATSAN II, la décentralisation des services étatiques jusqu’au niveau des communes. Ils ont aussi évoqué la question des agents de l’Etat qui ne sont jusqu’aujourd’hui pas concernés par la politique salariale. Ils  ont demandé au premier ministre  d’user de son autorité pour que tous les textes d’accompagnement soient traduits en réalité pour que  les oubliés soient eux-aussi régularisés.