BURURI, 3 déc (ABP)- La population commence à comprendre la nécessité de cultiver non pas pour la subsistance, mais pour le marché. C’est le cas de cet agri-éleveur du nom de Bonaventure Nduwayezu qui a été visité vendredi 2 décembre 2022 par le chef de cabinet du gouverneur de la province de Bururi, Juvent Ndayikeza.
Bonaventure Nduwayezu vivant au Canada vient de passer deux ans à exploiter sa propriété foncière de six hectares. Il a cultivé une variété de plantes dont le maïs, le haricot, le riz, les légumes. Son objectif, a-t-il dit, est de faire face à la famine, embaucher les chômeurs et lutter contre la malnutrition des enfants et femmes des environs du projet.
IL a déjà engagé 17 employés temporaires qui sont rémunérés une fois les deux semaines et six autres à temps plein. Juste à côté des plantations, se trouve la clinique médicale de Kigutu qui a un staff de 600employés, deux écoles à régime d’internat, tout ce monde se ravitaille des produits récoltés dans ses champs.
Toutefois, il a noté des contraintes liées au manque des fertilisants chimiques, des insectes qui menacent les jeunes plantes. A côté de l’agriculture intensive, il s’occupe de l’activité pastorale du gros bétail et des porcs.
Le chef de cabinet du gouverneur, Juvent Ndayikeza, a salué les efforts et le bon modèle de ce Burundais et il invite les autres à lui emboîter le pas. Il a demandé à ce producteur à rentabiliser les eaux pluviales en cette saison des pluies pour les utiliser pendant la saison sèche pour irriguer les légumes. Il l’a appelé également à planter des cultures fourragères sur les courbes de niveaux qui serviront aux fourrages du bétail et ainsi améliorer la production agricole et laitière.