BUJUMBURA, 19 déc (ABP) – Le président de la République du Burundi Evariste Ndayishimiye, accompagné de la première dame, Angéline Ndayishimiye, est rentré, dans la soirée du dimanche le 18 décembre 2022, d’une mission officielle à Washington, où il avait pris part au sommet Etats-Unis-Afrique, tenu en date du 13 au 15 décembre 2022.
A son arrivé à l’aéroport internationale Melchior Ndadaye, le chef de l’Etat a adressé un bilan positif de ladite mission. Ça a été une occasion d’échanger d’expériences et la vision du Burundi, notamment en ce qui est de la promotion des secteurs agro-pastorale, environnemental, celui de la sécurité alimentaire et la santé, a signalé M. Ndayishimiye.
Il a également eu l’occasion d’échanger avec plusieurs hommes d’affaires américains, qui se disent prêts à venir investir au Burundi dans divers domaines.
A ce sujet, a indiqué le président Ndayishimiye, un fond américain d’investissement du secteur privé s’est engagé à intervenir, en acceptant de prêter aux hommes d’affaires burundais une somme d’environ 450 millions de dollars américains, pour des capitaux de démarrage notamment dans le secteur de l’industrie et surtout de la transformation des produits agricoles et de l’élevage. Le chef de l’Etat en a profité pour appeler les investisseurs burundais à collaborer étroitement avec ceux américains, dans l’exécution des projets de développement.
Le numéro un du Burundi a en outre indiqué qu’en marge dudit sommet, il a échangé avec les partenaires du Burundi en matière de développement notamment ceux de la Banque Mondiale et le Fond Monétaire International (FMI), qui s’engagent à continuer leur investissement dans le soutien du développement socio-économique du Burundi. En effet, le chef de l’Etat a signalé que la Banque Mondiale a accepté de débloquer une enveloppe de 150 millions de dollars pour la construction des routes Bujumbura-Gitega et Bujumbura-Gitaza, et s’engage également à appuyer les programmes du gouvernement du Burundi en rapport avec la mise en valeur du sol, de l’énergie, pour ne citer que ceux-là.
En exercice de l’EAC, son séjour à Washington lui a aussi permis de rencontrer d’autres chefs d’Etat de la région, pour échanger sur la situation sécuritaire à l’Est de la RDC, étant donné que la paix dans la région est une urgence absolue, a-t- il souligné. M. Ndayishimiye a ainsi révélé que tous les chefs d’Etat de la région sont unanimes que le M23 doit entamer le désengagement de ses forces, qui sera suivi par le processus de leur réintégration et réinsertion, afin qu’une paix soit établie à l’Est de la République Démocratique du Congo.