KARUSI, 2 jan (ABP) – Les festivité de fin d’année n’ont pas été célébrées comme à l’accoutumée, a-t-on appris de la population de Karusi.
Approchée par l’ABP, la population de cette localité fait savoir que la conjoncture économique n’a pas facilité l’accélération des fêtes de Noël et de Nouvel an. Ainsi, a-t-elle déclaré : « d’habitude, ces fêtes provoquaient, chez plusieurs ménages, l’achat de nouveaux habits pour les parents et pour les enfants. C’était aussi l’occasion de goûter les mets rares parce que très coûteux, prévoir des boissons au domicile ou dans les bistrots et trouver des prétextes pour rendre agréable les deux journées ».
Même au niveau de l’administration, des matchs amicaux intercommunaux et des veillées culturelles étaient souvent organisés. Les baptêmes des enfants, surtout pour les jeunes couples se préparaient à cette même occasion mais l’observation a été autre, a-t-elle ajouté.
Ces interlocuteurs de l’ABP ont également indiqué qu’il y a plus de trois mois que la flambée des prix sur les denrées alimentaires est devenue plus qu’étonnante. Selon eux, jamais un kilogramme de riz n’avait atteint 3000 fbu mais il s’achète à 4000 fbu et un kilogramme de haricot n’avait atteint 2500 fbu mais il s’achète à plus.
Un boucher a témoigné qu’un taureau abattu le jour de Noël a pris plus de deux jours sur le marché alors qu’on abattait plus des deux dans les conditions normales.
Les interlocuteurs contactés ont affirmé que seules les confessions religieuses ont ouvert leurs portes et ont les adeptes pendant la longueur des journées et pendant les réveillons. Bref, la vie est devenue assez chère selon certains et très dures selon les autres.