BUJUMBURA, 25 jan (ABP) – L’ambassadeur de l’Union Européenne, Claude Bochu a expliqué les initiatives de l’Union Européenne visant la promotion de l’emploi et de l’entrepreneuriat, à l’occasion du lancement des travaux de la table ronde de l’emploi organisée du 24 au 25 janvier 2023 à Bujumbura, par le ministère de la Fonction publique, du travail et de l’emploi, les ministères sectoriels et les acteurs clés dans le développement, sous financement de l’Union européenne, à travers son programme « Dukurire Hamwe ».
Dans son discours, Claude Bochu a indiqué que la table ronde est organisée dans le cadre d’une priorité partagée entre le gouvernement du Burundi, la société civile et d’autres acteurs, à savoir la mise en place d’un cadre national de coordination et de dialogue permanent entre les acteurs du domaine de l’emploi, comme l’un des appuis au développement durable du Burundi.
Ainsi, a-t-il déclaré, « l’emploi et l’entrepreneuriat des jeunes et des femmes est au cœur des priorités de l’Union Européenne ». Il a expliqué que c’est un moyen de favoriser la participation et la création d’emplois décent et de soutenir l’économie avec de nouvelles initiatives et formes d’emploi, plus en harmonie avec les mutations de la société.
Selon M. Bochu, les jeunes burundais, femmes et hommes ont le potentiel nécessaire pour créer une nouvelle dynamique génératrice de croissance économique et d’emploi. Il a affirmé que cette table ronde vient en complément des efforts déjà consentis par l’UE et ses États membres, tels que l’amélioration du dialogue public-privé, du cadre des affaires ou ceux visant spécifiquement à renforcer les organisations de la société civile afin qu’elles soient des acteurs dynamiques et prêtes à relever les défis de l’emploi d’aujourd’hui et de demain.
À travers son programme d’appui à la société civile au Burundi (PASCB), « Dukurire Hamwe », l’UE est engagée à renforcer les acteurs locaux dont les apports, l’expérience et l’ancrage sont précieux pour la mise en œuvre du PND 2018-2027. L’UE contribue également à relever les défis en rapport avec l’accès aux compétences techniques et entrepreneuriales adaptées au marché du travail.
Selon l’ambassadeur Bochu, l’Union Européenne, prépare aussi un programme de 12 millions d’euros comme soutien à la formation et insertion professionnelle des jeunes dont les premiers contrats seront signés au cours de cette année 2023. Ce programme vise aussi à soutenir le gouvernement du Burundi dans l’amélioration de la qualité de formation professionnelle, en vue de permettre aux jeunes, hommes et femmes d’améliorer leurs compétences professionnelles et d’accroître leurs chances d’insertion professionnelle et prétendre à un emploi décent.
Il a également signalé que l’UE dispose déjà d’autres projets à savoir le projet d’appui à l’insertion socioéconomique des jeunes pour la paix et le développement, « Inkingi z’amahoro mw’iterambere » et le projet « Appui aux femmes entrepreneures dans le secteur de l’agrobusiness et de l’artisanat » ,tous mise en œuvre par les ONGs internationales et nationales.
Comme les sociétés évoluent de plus en plus vite sous l’impulsion du progrès technique de mondialisation, des échanges de nouvelles façons de produire, de commercer et de communiquer, M. Bochu propose qu’il est fondamental, pour l’avenir d’un pays et de sa place dans le concert des nations, de doter sa jeunesse des outils, des compétences et des clés qui lui permettront d’être acteur à part entière de leur société.