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Un cadre légal est nécessaire pour le bon fonctionnement du secteur touristique au Burundi

BUJUMBURA,  29 mars ( ABP) – La direction générale du tourisme au ministère du commerce, du transport, de l’industrie et du tourisme a organisé mercredi le 29 mars 2023 à Bujumbura, un atelier de restitution des experts des Nations unies, Bureau sous-région de l’Afrique de l’Est par rapport à la politique nationale du tourisme, sa stratégie de mise en œuvre et l’avant-projet de loi du tourisme au Burundi, à l’endroit de tous les intervenants en matière du tourisme.

Le directeur général du tourisme, M. Jacques Bigirimana a dans son discours d’ouverture, rappelé que le Burundi offre une série de paysages et de végétations qui en font une synthèse de l’Afrique. Il a précisé que son paysage est embelli par plus de 127 attractions touristiques validées par l’organisation mondiale du tourisme et 126 attractions en attente de validation.

Selon Jacques Bigirimana, le Burundi dispose en outre, des millions d’espèces rares et sa position par rapport aux blocs économique de l’Afrique et son aéroport qui offre des liaisons aériennes directes aux marchés potentiels, lui confère la qualité d’une plaque tournante.

Malgré cela, il a signalé que certains défis hantent le secteur touristique. Il a cité le non aménagement des sites touristiques, l’absence d’investissements dans ce secteur pour parvenir à mettre en place les infrastructures dont les hôtels, les restaurants dans les sites touristiques. Il a souligné par ailleurs que la gestion anarchique de ce secteur dans différents ministères constitue un grand défi.

Il a expliqué, à cet effet,  que les arts artisanaux, les eaux thermales, les tambours, les forêts, les parcs, les lacs, les musées doivent être gérés par le secteur du tourisme et non par d’autres services.

Bigirimana n’a pas manqué de signaler que pour faire face à ces défis, une politique claire et un plan spécifique de sa mise en œuvre allant dans le sens d’orienter tous les acteurs du tourisme est nécessaire. Cette politique nationale du tourisme doit garantir la redynamisation du tourisme dans toutes ses formes à travers l’amélioration de l’offre, la stimulation de la demande des produits touristiques, l’amélioration de la qualité de l’offre touristique, le développement des infrastructures adaptées aux conférences internationales et autres grands événements, les renforcements des capacités en ressources humaines adaptées et la construction des infrastructures d’accueil dans les zones à potentialité touristique tangibles.

Après la validation de ces deux documents dont la politique Nationale du Tourisme et le projet de loi portant organisation du tourisme par les participants à cette réunion, M. Bigirimana a profité de cette occasion pour demander aux instances habilités de valider aussi ces deux textes qui permettront au secteur touristique du Burundi de fonctionner normalement et de générer des revenus pour développer le pays comme ça se fait ailleurs.

Ces textes légaux permettront aussi d’arrêter la gestion anarchique de ce secteur dans la mesure où certains éléments touristiques  sont gérés dans d’autres services comme dans l’OBPE, la Culture et autres, a dit M. Bigirimana.

Vue partielle des participants