• ven. Déc 13th, 2024

ABP - Agence Burundaise de Presse

Grenier de l'information au Burundi

Adoption à l’unanimité par le sénat du projet de loi portant l’augmentation du capital dans la BIRD et dans la SIF

ByAdministrateur

Avr 10, 2023

GITEGA,  4 avr. (ABP) – Le sénat burundais a analysé et adopté, à l’unanimité, mardi, le 4 avril 2023, le projet de loi portant ratification par la République du Burundi de l’augmentation du capital dans la banque internationale pour la reconstruction et le développement et dans la société financière internationale.

C’est le ministre des Finances, du budget et de la planification économique, M. Audace Niyonzima, qui a défendu le projet de loi devant les sénateurs et les  éclairer sur ledit projet de loi.

Dans son exposé de motif, le ministre M. Niyonzima a fait savoir que ce projet de loi vise à ce que le Burundi puisse contracter, dans ces institutions financières internationales,  des crédits consistants afin de réaliser des macro projets de développement.

Le même projet de loi permettra au Burundi d’acquérir la pondération de sa voix et le renforcement de sa position dans ces institutions financières.

Au chapitre des échanges, le ministre Niyonzima s’est exprimé sur la dernière place qu’occupe l’économie burundaise dans le monde.

Il a expliqué que les institutions financières internationales ont arrêté des critères de classement,  entre autres, la balance commerciale dominée par des exportations, les infrastructures et la stabilité politique, a-t-il indiqué.

En outre, M. Niyonzima, a explicité que les exportations y sont très considérées, du fait qu’elles sont la source des devises dont on se sert dans le paiement des crédits contractés dans les institutions financières internationales.

En marge de ce qui précède, le mauvais classement du Burundi émane aussi des données statistiques peu fiables sur l’économie burundaise. D’où, a-t-il indiqué, le système statistique burundais est en train d’être modernisé.

Par ailleurs, le ministre Niyonzima a mûri l’espoir que cette place du Burundi changera,  arguant que les partenaires au développement manifestent la volonté de l’appuyer grâce à l’amélioration de sa gouvernance.