GITEGA, 19 avr (ABP) – Le ministre de l’Hydraulique, de l’Energie et des Mines, M. Ibrahim Uwizeye, a proposé le partenariat public-privé face aux défis observest dans ces secteurs d’intervention. L’exécution des projets de ces secteurs nécessitent des budgets colossaux que le Burundi seul ne peut s’en procurer, a-t-il argumenté, avant d’expliquer que des projets initiés tardent à être réalisés par manque de moyens financiers suffisants.
Le ministre Uwizeye s’est exprimé ainsi au moment où il intervenait aux questions orales des sénateurs du mardi le 18 avril 2023, à l’hémicycle de Gitega (centre du pays).
A titre d’illustration, il a fait savoir que l’insuffisance de moyens a retardé la mise en application de l’électrification des 21 communes qui demeurent encore sans électricité, la lenteur dans la fourniture aux clients des compteurs de la REGIDESO et l’exécution de l’adduction d’eau dans certaines contrées du pays.
Toutefois, d’autres raisons mettent en mal la faisabilité des projets, a regretté le ministre Uwizeye, citant notamment le retard de la part des fournisseurs dans la livraison des équipements de la REGIDESO et les contrats biaisés dans la passation des marchés.
A leur tour, les sénateurs ont fait remarquer que la REGIDESO connait aussi, en son sein, des manquements, en évoquant entre autres la centralisation des services-clés, la lenteur des services et le personnel pléthorique. Par ailleurs, ils ont recommandé de rendre effective l’exploitation des minerais dont on parle depuis belle lurette afin de pourvoir au pays des devises et de l’emploi.
Ils ont recommandé également le déploiement de plus d’effort dans l’électrification et l’adduction d’eau dans la capitale politique du pays qui connait une extension à un rythme effarant, ont-ils ajouté.
A ces suggestions, le ministre Uwizeye a rétorqué que le partenariat public-privé en matière de l’énergie occasionnera un saut qualitatif dans l’exploitation des minerais, l’hydraulique et l’électrification de l’habitat.