BUJUMBURA, 6 mai (ABP) – Le Président de l’ ONG locale, Parole et action pour le réveil de consciences et l’évolution des mentalités (PARCEM), M. Faustin Ndikumana, a organisé, mardi, le 6 mai 2023, à Bujumbura, une conférence de presse pour parler des actions à mener pour la mise en œuvre de la volonté du Président de la république, Evariste Ndayishimiye, qui souhaite que le Burundi soit un pays émergent en 2040, et un pays développés en 2060.
Selon Faustin Ndikumana, cette vision est un objectif noble, mais, qui exige un engagement, une discipline et une sagacité d’esprit pour y parvenir, ajoutant que la bonne gouvernance budgétaire est l’un des éléments fondamentaux pour la réussite de cette dernière.
Le président PARCEM a, de ce fait, annoncé les grandes modifications urgentes à apporter dans la gouvernance budgétaire pour réussir face à cette vision, entre autres, la transparence dans la publication des documents pour faciliter la participation du public, une meilleure programmation budgétaire et a précisé que des projets d’investissement doivent être bien étudiés, bien précises, bien exécutés et bien évalués. Il n’a pas manqué de souligner que le gouvernement devrait gérer professionnellement le patrimoine à sa disposition, renforcer la redevabilité.
D’autres actions à mener pour réussir cette vison sont, selon M. Ndikumana, le renforcement de l’application des procédures professionnelles d’engagement des dépenses, la lutte sans relaxe contre la corruption et les malversations économiques, cette dernière étant l’ennemi première de la gouvernance et performance budgétaire.
Aussi, a-t-il, mentionné, la valorisation de la fonction de contrôle budgétaire, la maîtrise de l’hémorragie des exonérations et l’endettement qui prennent des allures de plus en plus inquiétantes, sont des questions à surveiller de près, sans oublier l’amélioration des outils de gestion.
M.Ndikumana a interpellé le gouvernement du Burundi à faire recours à l’expertise nationale et internationale pour atteindre cette réussite.