CIBITOKE, le 7 juin (ABP) – Malgré les efforts du gouvernement et de l’administration, de doter les établissements scolaire de bancs pupitres, il s’observe à Cibitoke, encore des écoles avec des classes pléthoriques.
Le phénomène fait parler de lui encore, surtout dans les communes de Rugombo et Mugina, ce qui est confirmé même par le directeur provincial l’éducation (DPE), M. Joseph Nyandwi.
A titre d’exemple, à l’ECOFO Cibitoke, en commune Rugombo, les écoliers s’assoient à quatre ou cinq par banc pupitre, et d’autres par terre, a-t-on constaté sur place. Dans ces conditions, le directeur de cette école, M. Pierre Kidaga, a indiqué qu’il est difficile de gérer ce genre de classe, pour contrôler toutes les activités des élèves. Il a ajouté que cela constitue une des causes majeures qui handicapent les apprentissages et la réussite des apprenants.
Pour les enseignants contactés, l’encadrement pédagogique devient difficile, le manque d’action de contrôle en retour, la subjectivité dans la correction des évaluations, et des fois des résultats biaisés. Pour remédier à la situation, le directeur Kidaga, demande l’appui de la commune envers son école, pour la construction d’autres salles de classe et leur équipement en bancs pupitres.
Quant au DPE Cibitoke, le phénomène de classe pléthorique était criant dans ces deux dernières années, mais actuellement, à part quelques écoles et classes, où cela existe encore, le gouvernement a pris les choses en main, et beaucoup de bancs pupitres ont été fabriqués, pour y remédier. Seulement, il reste quelques bancs pupitres qui doivent se terminer d’ici peu pour être fournis à ces écoles, a-t-il indiqué. Autre question liée à cela c’est l’insuffisance de salles de classe. Certains administratifs comme celui de Rugombo sont à l’œuvre pour construction des salles de classe, si possible avec des blocs en étage, comme celui de Mparambo 2, qui arrive au finissage, a-t-il ajouté.