GITEGA, 20 juin (ABP) – Les sénateurs burundais réunis en assemblée plénière, lundi le 19 juin 2023, à l’hémicycle de Gitega (centre du pays), ont adopté à l’unanimité le projet de loi budgétaire pour l’exercice 2023-2024.
Ledit projet de loi est évalué à 3.224,07 milliards de BIF, au moment où il était à 2.194,8 milliards BIF, en 2022-2023, soit donc un accroissement de 65,23%, tel que le ministre des Finances, du Budget et de la Planification Economique, M. Audace Niyonzima, l’a indiqué dans son exposé des motifs.
Il était l’envoyé du gouvernement burundais pour expliquer ledit projet de loi aux sénateurs et les éclairer sur les zones d’ombres contenues dans celui-ci.
Le ministre Niyonzima a fait savoir que le projet de loi budgétaire 2023-2024 s’est inspiré du projet de document « Vision Burundi Pays émergent en 2040 et développé en 2060 ».
Toutefois, il a indiqué que ce projet de budget accuse un déficit général qui s’élève à 728,9 milliards de BIF contre 197,4 milliards de
BIF en 2022-2023.
Pour le ministre Niyonzima, ce déficit est expliqué par la hausse du budget alloué à l’investissement, selon les priorités retenues par le gouvernement pour booster l’économie nationale, à l’amélioration des infrastructures publiques et au paiement des intérêts de la dette intérieure qui, autrefois étaient sous-estimés.
Au chapitre des questions, les sénateurs ont voulu savoir quand seront disponibles les allocations des retraités avec le dernier mois de salaire et quand aura lieu le déblocage des carrières du personnel des services de l’État à statuts spéciaux.
A toutes ces interrogations, le ministre Niyonzima a indiqué qu’il faut attendre les décrets lois y relatifs.
