GITEGA, 27 juil (ABP) – Le ministère de l’éducation nationale et de la recherche scientifique à travers la commission nationale pour l’UNESCO au Burundi, a organisé à Gitega (centre du pays) sur un financement de l’UNESCO, une formation de trois jours à l’endroit des enseignants et des gestionnaires des écoles fondamentales et post-fondamentales venus de différentes provinces du pays sur l’intégration du numérique et de l’intelligence artificielle dans leurs programmes de formation.
Dans son discours d’accueil, la directrice provinciale de l’enseignement à Gitega, Mme Godefride Hakizimana a signalé que le Burundi à l’instar d’un grand nombre de pays du monde, n’a pas encore avancé dans l’utilisation du numérique et de l’intelligence artificielle dans le cursus éducatif.
Elle a, à cet effet, indiqué que le Burundi ne peut pas rester sourds aux informations sociétales et aux nouvelles avenues que le numérique offre à l’éducation, même si elle n’a pas encore officiellement du moins conquis l’école burundaise.
Le Secrétaire Général de la commission nationale du Burundi pour l’UNESCO et enseignant à l’université du Burundi Dr Jean Bosco Manirambona a expliqué que cette formation a pour objectif de renforcer les capacités des enseignants de l’informatique, des mathématiques et Physique dans le but de leur permettre de bien dispenser leurs disciplines en tenant compte des connaissances de l’intelligence artificielle et numérique.
Il a en outre signalé qu’il est sûr que cette formation aura une avantage pour ces enseignants, car dit-il, le fait même de constater ce qui ne va pas, montre qu’on est à la hauteur de savoir ce qui était nécessaire.
La consultante Dr Michèle Mukeshimana a, quant elle, indiqué que les technologies de l’information agissent souvent comme un catalyseur qui peut soit accélérer les tendances négatives d’aujourd’hui ou soit appuyer les tendances positives d’aujourd’hui.
Cette consultante a expliqué aux participants que l’intelligence artificielle offre de nombreux avantages dans le cursus éducatif. Selon elle, cette intelligence va fournir la facilité pour une gestion facile des apprenants, faciliter l’enseignement direct en classe, permettre des modes de communication améliorés, gain du temps, protéger l’environnement par la réduction du papier utilisé en enseignement direct en classe, améliorer la sécurité des données et des informations, élargir les relations entre les enseignants, les étudiants, les chercheurs, les universitaires et l’éducation.