• mar. Mai 7th, 2024

Les jeunes appelés à songer à leur auto développent pour leur meilleur avenir

ByAdministrateur

Sep 4, 2023

BUBANZA, 31 Août (ABP) – Le président de la « Coopérative agro-pastorale de Mitakataka-Kizina” (CAPMI), en commune Bubanza (nord-ouest du Burundi), M. Éric Nduwimana a appelé les jeunes à couper court avec tout comportement qui ne contribue pas à leur auto développement et leur meilleur avenir, comme la consommation excessive de l’alcool, la consommation du chanvre et autres.

M. Nduwimana, rencontré à Kizina, le jeudi 31 août, a fait savoir que cette coopérative a été créée dans l’objectif de tirer les jeunes des rassemblements inutiles dits « ligalas », qui les entrainent dans de mauvais comportements et les plongent dans la pauvreté.

                                                                                    Les vaches de races améliorées appartenant à la coopérative CAPMI

La “Coopérative CAPMI a été créée en 2021, avec un capital de 65 millions de Fbu. Elle arrive, actuellement, à un capital de plus de 200 millions de Fbu. Elle possède 13 vaches, 120 lapins, 25 porcs, 17 moutons, 18 chèvres et pigeons. Elle possède, également, une décortiqueuse. Neuf jeunes ont été embauchés dans la mise en œuvre des projets de cette coopérative. Cette dernière prévoit l’extension avec la mise en place d’une unité de transformation agroalimentaire, indique-t-il.

M. Nduwimana a témoigné que cette coopérative lui a été bénéfique. Il a, en effet, pu s’acheter un champ rizicole et une moto, a-t-il indiqué en ajoutant que ses enfants ne manquent plus de lait et de viande.

Néanmoins, il a déploré que la coopérative manquait d’espace et de matériels suffisants pour l’extension de ses projets agro-pastoraux. Il a appelé d’autres jeunes à l’organisation en coopératives d’auto développement et à la créativité, pour leur meilleur avenir et celui du pays. Aux différents partenaires au développement, il leur a demandé l’appui financier, technique et matériel. A noter que la coopérative a pour devise, « au travail 24h/24, c’est possible »