MWARO, 5 sept (ABP) – Les avis des représentants de la population de la province Mwaro sont partagés, certains affirment que les quotas ethniques doivent être abrogés, les autres affirment leur maintien dans les institutions. Ils se sont exprimés le lundi 4 septembre, au cours d’une séance qui a été animée par le deuxième vice-président du Sénat burundais, Fabrice Nkurunziza.
Le côté qui est pour l’abolition des quotas ethnique, comprend des personnes qui ont vécu différentes crises qui ont secoué le pays. Elles n’ont vu aucune importance des quotas ethnique sauf certaines personnes qui le profitent pour leurs propres intérêts. On parle la même langue et on prie le seul Dieu, l’ethnie n’a pas de place, seule la compétence peut compter. Il faut qu’une personne reçoive une fonction méritée sans considération d’appartenance ethnique, ont-elles expliqué. Elles ont précisé que les colonisateurs ont détruit l’unité que vivaient les Burundais pour piller la richesse du pays.
Le deuxième côté qui est contre l’abolition du quota ethnique, a indiqué que le moment n’est pas encore venu. Il est très tôt, c’est un processus à faire progressivement. L’article 289 de la constitution émane des accords d’Arusha, le toucher aujourd’hui c’est toucher le point sensible des Burundais. Sur base de ces accords, il s’avère nécessaire de renforcer la cohésion entre les Burundais.
Clôturant les activités, le deuxième vice-président du sénat a recommandé aux représentants de la population au niveau collinaires d’organiser de telle rencontre dans leurs localités respectives. Leurs contributions seront transmises à leurs autorités hiérarchiques