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Insertion socio-économique des jeunes pour la paix et le développement

ByAdministrateur

Oct 19, 2023

BUJUMBURA, 18 oct (ABP) – Le directeur général de l’Enseignement technique de la Formation professionnelle et des Métiers, M. Sylvestre Niyonzima a procédé, jeudi, le 18 octobre 2023, à l’ouverture d’un atelier de plaidoyer du projet ‘‘ Insertion socio- économique des jeunes pour la paix et le développement’’.

Cet atelier a été organisé par trois organisations internationales à savoir Concern Worldwide, AVSI et Kiyo, en collaboration avec trois organisations nationales FVS-Amie des enfants, Great Lakes Inkingi Development et Jumelage Jeunesse pour le Bien des enfants et des jeunes (JJB).

Selon Niyonzima, cet atelier avait pour but de sensibiliser les différents acteurs tant publics que privés sur l’importance d’insertion socio-économique des jeunes pour la paix et le développement.

Dans la politique d’autonomisation des jeunes, pour lutter contre la pauvreté, il a souligné que le gouvernement du Burundi est conscient que le changement doit passer par la professionnalisation de l’enseignement.

En plus, a-t-il ajouté, l’enseignement des métiers et la formation technique et professionnelle doivent permettre à la jeunesse burundaise de participer à son auto-développement socio-économique d’une part, et sa prise de conscience, d’autre part. C’est pour cette raison que le gouvernement a construit et continué d’équiper les centres de formations des jeunes pour différents métiers, a-t-il expliqué.

Le directeur général de l’enseignement technique de la formation professionnelle et des métiers a profité de cette occasion pour interpeller les jeunes bénéficiaires de kits de démarrage de les utiliser correctement, en vue de s’auto-développer.  Il a aussi invité les partenaires de ce projet de continuer d’appuyer ces jeunes dans leurs processus d’autonomisation financière et de création de l’emploi.

Le représentant de l’Union Européenne (UE) dans cette activité, Côme Nijimbere a précisé que l’UE a financé ce projet depuis décembre 2020 à décembre 2023, dans le but de renforcer de l’insertion socio-économique des jeunes et de promouvoir de la cohésion sociale dans les zones urbaines et péri-urbaine. Selon lui, Ce projet s’articule également dans trois axes à savoir la formation et le renforcement des compétences, l’insertion socio-économique à travers le soutien dans les activités génératrices de revenu et le renforcement de la cohésion sociale à travers l’animation et la consolidation de la paix.

A travers ce projet, il a souligné que ces trois axes sont une réalité car, 1542 jeunes bénéficiaires ont été formés sur les activités génératrices de revenu et 58 clubs d’animation et de consolidation de la paix ont été mises en place.

Dans la suite de ce programme, M. Nijimbere a, par ailleurs, fait savoir que l’UE prévoit un autre programme d’appui à la formation et à l’insertion socio-économique des jeunes, dans l’objectif de renforcer la qualité de la formation professionnelle et la mise à l’échelle de l’insertion des jeunes dans le secteur de l’emploi. Ce programme appuiera les jeunes Burundais à la création de l’emploi pour préparer un avenir meilleur, a-t-expliqué.

Il a, en outre, interpellé tous les jeunes qui ont suivi cette formation de partager l’expérience acquise avec les autres jeunes dans leur communauté, en vue de lutter contre la pauvreté.

De son côté, le représentant légal de Concern worldwide, M. Dermott Hegarty a précisé que les résultats sur les analyses et les rapports de ce projet, au cours des deux années d’activités, sont positives aux bénéficiaires. Il a remercié les six organisations nationales et internationales qui ont financé ledit projet et a félicité les jeunes bénéficiaires qui ont montré le courage de participer dans ce projet.  Il les a appelés à continuer de réaliser ces métiers en vue de créer un avenir meilleur.

Un des jeunes qui ont suivi cette formation, Didier Mugisha a témoigné qu’après quatre mois de formation, ils se sont réunis pour former une association « Savonnerie Shirukubute » qui fabrique des savons ‘‘sise à Kamenge, commune Ntahangwa. Grâce à son métier, ils ont ouvert un compte en banque pour épargner